L`organisation terroriste Fetullah (FETO) constitue une menace non seulement pour la Turquie, mais aussi à tous les pays où il est présent, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi 5 Août.

Les remarques d`Erdogan sont venues lors d`une conférence de presse conjointe avec son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev dans la capitale, Ankara.

Lors de leurs entretiens, Erdogan a dit qu`ils ont discuté les deux relations bilatérales, ainsi que la tentative de coup d`Etat le mois dernier et le rôle de prédicateur à base de des Etats-Unis Fetullah Gulen en elle.

"Dans la nuit du 15 Juillet, notre pays a été soumis à l`une des trahisons les plus abjectes, les plus téméraires et les plus sanglantes de notre histoire politique", a déclaré Erdogan.

La tentative de coup d`Etat a révélé le «côté sombre», «plans sournois» et «principaux motifs» de la FETO, a t-il dit, ajoutant: "FETO constitue une menace non seulement pour la Turquie, mais aussi à tous les pays où il est présent."

Erdogan a promis de «maintenir résolument notre lutte à la fois à la maison et à l`étranger."

Le Président a également salué Nazarbayev pour être le premier président étranger, qui a visité la Turquie et a montré la solidarité après le coup d`Etat déjoué.

Nazarbayev a dit: «Je suis venu ici pour déclarer que je suis debout par Erdogan en Turquie est l`un des partenaires les plus proches et les plus fiables du Kazakhstan.".

Erdogan a dit qu`il y avait 33 écoles de FETO liées au Kazakhstan, et la Turquie a présenté les responsables kazakhs avec une liste d`entre eux.

Nazarbayev a déclaré le Kazakhstan ne soutiendrait pas quelqu`un qui était contre la Turquie.

"Cette situation est contraire à nos intérêts. Nous ne voulons pas. Nous nous sommes entendus sur cette question", a déclaré Nazarbaïev, ajoutant que les ministères de la culture des deux pays formeront un groupe de travail pour contrôler les écoles.

"Le Kazakhstan renverra tous les enseignants FETO liés et il exigera de nouveaux enseignants de la Turquie", a t-il dit.

La Turquie a accusé Gulen pour commander le coup d`Etat déjoué, qui a coûté plus de 230 vies et blessé près de 2200 autres, et a demandé à plusieurs reprises son extradition vers la Turquie pour faire face à procès.

Gulen a vécu en exil auto-imposé en Pennsylvanie depuis 1999 et est également accusé d`une longue campagne pour renverser l`Etat à travers l`infiltration des institutions turques, en particulier l`armée, la police, et le système judiciaire, formant ce que l`on appelle communément "la Etat parallèle ".

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