Arye Gut est l`un des écrivains les plus prolifiques et déterminés sur les affaires azerbaïdjanais - en particulier sur les événements et les effets de l`invasion arménienne du Haut-Karabakh - et de nombreux lecteurs, cela peut sembler étrange.

Pourquoi un tel enthousiasme pour un pays musulman d`un citoyen juif éminent d`Israël? Une réponse, à partir de sources que vous pouvez deviner, suggère une motivation mercenaire, mais il répond à cela avec un rire: J`ai une maison, deux voitures et un grand amour pour l`Azerbaïdjan!


De Bakou à une "Nation Unie"

Bien sûr, il y a une histoire derrière cet amour. Arye Gut est en fait né à Bakou il y a 40 ans; il est diplômé de et a enseigné à l`Université d`Etat de Bakou (Relations internationales). Déplacement en Israël en 2000, il partage désormais sa seule maison et deux voitures avec sa femme gestionnaire médical et leur jeune fils. Lui-même un chef de projet dans salut-technologie, il continue sa soif d`apprentissage en tant que candidat au doctorat à l`Université de Haïfa. Il dit qu`il y a une différence entre les Azerbaïdjanais en Israël et dans d`autres émigrés:

En Israël, nous avons Juifs de différents pays - il est comme une Organisation des Nations Unies - mais les Juifs d`Azerbaïdjan tous parlent de leur amour pour le pays. Beaucoup d`autres ne veulent pas se rappeler les pays dont ils sont issus. Juifs azerbaïdjanais parlent de Bakou. Vous savez dans l`Union soviétique, dans les années 1960 et 1970, Bakou était une ville très internationale, multiculturelle, ville multinationale. Ici, les Arméniens, les Juifs, les Russes, les Azerbaïdjanais, vivaient ensemble. Je me souviens, beaucoup de gens ne savait pas de quelle nationalité vous étiez - vous étiez de Bakou. Ce fut la tragédie du Karabakh. De nombreux Arméniens vivent ici très bien, ils avaient le pouvoir ... dans les Soviets, dans le Parti communiste.

En partie, cela peut provenir de différentes façons dont les gens juifs ont été traités dans les différentes régions sous contrôle soviétique. Il raconte les expériences de sa famille:
Je suis Israélien, j`aime Israël, j`aime le Peuple juif, mais en même temps j`aime l`Azerbaïdjan, j`aime le Peuple azerbaïdjanais. J`adore la terre azérie, parce que mon père a grandi ici et j`ai été élevé ici. Mon père était de Bakou, ma mère était de l`Ukraine. En raison de l`antisémitisme, elle a eu des difficultés d`entrer à l`Université - en 1969. Elle est venue à Bakou, parce qu`elle avait une tante ici. Elle est allée à l`Université économique et ensuite elle a rencontré mon père et ils ont créé une famille. Elle n`a pas eu de problèmes ici, parce que les Juifs faisaient partie intégrante de la société. Par exemple, un ministre de la Santé de la République démocratique d`Azerbaïdjan [1918-1920 - Ed.] était juif - Yevsey Gindes. Le directeur de la Banque centrale dans la République démocratique d`Azerbaïdjan était Mark Mihailovich Aberguz, juive. Il était fantastique, vous savez, en 1918! Et je suis fier de cela.

En Israël, nous avons Juifs de différents pays - il est comme une Organisation des Nations Unies - mais les Juifs d`Azerbaïdjan parlent tous de leur amour pour le pays.
Juste deux minutes dans la compagnie de Arye vous dire que voici un homme avec une mission qui est entraînée par une volonté de faire en sorte que l`histoire de l`Azerbaïdjan est connue et comprise. Il a travaillé au sein de la diaspora importante dans la ville d`Acre - 14.000 dans une population de 45.000 citoyens, dit-il - pendant sept ans avant d`étendre son ambition:
La façon [avant] était la promotion de l`Azerbaïdjan au niveau académique et aux médias. Ceci est l`autre voie pour ma vie .... Je publie des articles dans la presse juive américaine, dans le Haaretz, le Jerusalem Post ....

Relation spéciale

Alors, quelles sont les origines de ces relations entre l`Etat juif et musulman l`Azerbaïdjan, entre les religions dont l`habitude de nouvelles préoccupations du conflit?

Nous avons une bonne image de l`Azerbaïdjan en Israël. Le premier facteur à cet égard est la communauté juive en Azerbaïdjan. On ne voit jamais l`antisémitisme ici ....
Israël est un partenaire fiable pour l`Azerbaïdjan. Dans le même temps 45% de l`approvisionnement des Israéliens en pétrole est assuré par le pétrole de l`Azerbaïdjan .... Il y a de bonnes relations avec Israël dans l`agriculture, l`économie et les domaines militaires et de l`énergie ... Nous avons le commerce de 5 milliards $ .... Nous avons de bonnes relations politiques; La visite de l`ancien président Shimon Peres a été un événement historique.
Il a continué à développer les aspects religieux de la relation:


Il y a de bonnes relations avec la communauté juive en Azerbaïdjan. Ici, il y a des Juifs de montagne et les Juifs Ashkénaze européens .... Je suis un Juif européen Ashkénaze, mais nous avons de bonnes relations avec les Juifs de Montagne ... Il y a quelques jours je me suis rendu Shahidlar Khiyabani [Avenue des Martyrs - Ed.], La tombe d`Albert Agarunov, l`héros juif de l`Azerbaïdjan, un commandant de réservoir; il est un symbole de l`amitié entre l`Azerbaïdjan et Israël, entre les Peuples Juif et Azerbaïdjanais ... [Voir Visions Mar-juin 2012, www.visions.az/spring2012_052,384 - Ed.]

Et la relation traverse tous les niveaux de la société azerbaïdjanaise - au sommet. Arye raconte l`histoire de la façon dont une nouvelle synagogue a été ouverte en 2011 pour la communauté des Juifs de montagne à Bakou:
Le Rabbi m`a dit qu`il a demandé au Président, "Pourquoi pensez-vous que construire des mosquées, pourquoi ne pas synagogues?» Et il répondit: «Quel est le problème? S`il vous plaît choisir le lieu et je peux construire. "Eh bien, vous savez, ils disent trois Juifs, quinze idées [rires] et de sorte que le président a dit," Ok, je vais trouver un endroit pour vous "et il y avait un endroit près de ce est maintenant le Park d`Hiver à Bakou. Le rabbin dit: «Monsieur le Président, nous ne disposons pas beaucoup de temps. Nous avons la Pessa`h juive [Pessa`h - Ed.]. Dans quelques mois "Et il répondit:« Ok, après quelques mois », vous aurez une synagogue". "Monsieur le Président, dans quelques mois -. Il est impossible" «Pour moi, il est possible." Et après 6 mois le peuple juif a reçu une nouvelle synagogue.
Il est une grande chose ici pour le Peuple juif - l`attitude du président envers eux ... Ce ne sont pas des «mots d`or» pour l`Azerbaïdjan, cela est l`attitude réelle, la relation entre l`Azerbaïdjan et le peuple juif. Demandez aux gens azerbaïdjanais, "Qui est un bon médecin?» - «Un médecin juif.» «Qui est un bon professeur?" - "Un enseignant juif» «Qui est un bon ingénieur" -. ". Un ingénieur juif"
Cependant, Arye n`a nullement laissé sa diaspora locale derrière, et ses efforts avec eux ne sont pas seulement verbale:

Aujourd`hui, il y a un plan pour créer une Maison de l`Azerbaïdjan dans la ville d`Acre, le premier en Israël. Le plan est venu du maire d`Acre, Shimon Lankri - nous étions tous deux en Azerbaïdjan et nous avons eu des réunions à un niveau élevé ici. Nous sommes allés à Quba, à Qirmizi Qesebe [Red Settlement, qui abrite une importante communauté juive - Ed.] Qui est un autre symbole de bonnes relations et de l`amitié entre l`Azerbaïdjan et le peuple juif. Nous aimerions inclure un musée de l`histoire de l`Azerbaïdjan, à propos de Khojaly, et Albert Agarunov, et je suggère la rue où le musée devrait être nommé d`après Albert Agarunov.

La tragédie de Khojaly brûle clairement dans l`âme de Arye Gut; il a un contact personnel avec les survivants du massacre 1992 pendant la guerre du Haut-Karabakh et ne se reposera pas jusqu`à ce que le monde reconnaît ce qui est arrivé et il y a une solution juste.



"Souffrance" et Khodjaly

Pour moi Khodjaly est la douleur du Peuple azerbaïdjanais ... j`ai commencé en Israël en coopération avec Ganira Pashayeva, une bonne amie [et le vice-parlementaire - Ed.]. Je l`ai appelée et lui a dit que je ne dispose pas d`informations en anglais et lui a demandé de m`aider. Elle a aidé, a rendu visite à deux reprises en Israël.

Nous devons travailler avec les universitaires et les médias à ce sujet. Je suis allé à de nombreux événements ici et les gens disent: «Le monde sait à ce sujet," mais en réalité, beaucoup de gens ne savent pas à propos de Khodjaly.

Il existe de nombreuses façons que nous pouvons faire cela. Par exemple Durdane Aghayeva a été prise en otage après l`attaque arménienne. Elle était un ingénieur radio dans Khojaly et a été prise en otage pendant 8 jours ... Elle a visité la Californie. Les Juifs américains l`ont accueilli et ils ont parlé dans une synagogue juive à propos de Khodjaly et les otages détenus par les Arméniens.

Ces différentes façons ne se limitent pas aux médias du milieu universitaire et de nouvelles. Arye est rien sinon d`imagination; il vient d`une famille créative et il serait dommage de ne pas utiliser les ressources disponibles là:

Mon père avait un réalisateur de télévision en Azerbaïdjan depuis 35 ans. Aujourd`hui, il vit en Israël avec moi. il y a 8 mois je lui ai dit: «Père, nous avons une grande chance maintenant d`écrire un roman sur Khodjaly." Il a visité la ville environ 2 mois avant la tragédie. Il était là. Il réfléchit pendant un certain temps, puis nous avons décidé d`écrire un roman sur Khodjaly, appelé «Douleur». Nous vous écrivons maintenant. Nous prévoyons également de publier en anglais. Il sera d`environ Khodjaly à partir d`un point de vue israélien ....

Gut Sr. était en effet un cinéaste immergé dans la documentation de ses compatriotes créatifs. Mon père a fait un film sur Sattar Bahlulzade, je pense que dans les années 1970, un documentaire. Il a fait environ 70 films. Le nom de mon père est Ahmed Abdullayev, mais en Israël, Amir Gut. Si vous allez au musée de tapis vous pouvez voir un film réalisé par mon père, un film sur Latif Karimov [célèbre concepteur de tapis azerbaïdjanais - Ed.]. Je me souviens, parce que mon père m`a emmené dans sa maison.

Il a ensuite décrit une esquisse intéressante du roman que le père et le fils ont écrit ensemble; une histoire humaine avec des éléments de l`histoire récente du pays et de ses communautés juives. Nous allons donner aucun déflecteurs ici, mais ne manquerons pas de laisser les lecteurs savent quand ce dernier projet du passionné et prolifique Arye Gut frappe les kiosques.

par Said Musayev

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