Lors d`un événement pour les investisseurs étrangers à Ankara, le président turc a souligné que «l`Occident soutient le terrorisme et prendre parti avec les putschistes".
"Ils ont des acteurs à l`intérieur [Turquie], mais le scénario de ce coup a été rédigé à l`étranger», a noté Erdoğan.
Il a accusé les Etats-Unis de refuser de satisfaire les demandes des autorités turques pour une extradition immédiate du prédicateur Fethullah Gülen, considéré par Ankara comme le cerveau derrière le coup d`Etat.
Washington a demandé des preuves de l`implication de l`ecclésiastique, affirmant que le processus d`extradition doit suivre son cours.
«Nous ne demandons des documents pour les terroristes que vous vouliez retourner», a noté Erdoğan.
Gülen a récemment accusé Erdoğan de "chantage" aux Etats-Unis en l`extradant de Pennsylvanie, où il vit, et a exhorté Washington à ne pas céder à la pression de Erdoğan.
"Son but: assurer mon extradition, malgré l`absence de preuves crédibles et pratiquement aucune perspective d`un procès équitable," a t-il écrit dans un article d`opinion pour le New York Times.
"La tentation de donner Erdoğan ce qu`il veut est compréhensible. Mais les Etats-Unis doivent résister ", a t-il ajouté.
Pendant ce temps, la confrontation politique entre l`Union européenne et la Turquie sur l`affaire des réfugiés continue, soulevant des inquiétudes quant à la possibilité d`une nouvelle vague de migrants sur les îles grecques.
Azvision.az informe que Erdoğan a accusé l`UE de ne pas avoir versé l`aide financière qu`il avait promis, ainsi que la libéralisation des visas pour les citoyens turcs voyageant en Europe.
"Ils n`ont pas toujours apporté leurs promesses. Ils ont promis 3 milliards €, cet argent n`a toujours pas arrivé. La question des visas n`a pas encore été apporté. Mais ils attendent que nous rencontrons [notre] obligations [...] Je suis désolé, mais ces mesures seront prises simultanément ".
Le président turc a laissé entendre que Ankara se retirerait de l`accord si Bruxelles "ne respecte pas ses obligations".
"Nous sommes ceux qui protègent l`Union européenne en abritant trois millions de Syriens et Irakiens", a t-il dit. "Vous ne pouvez pas demander l`accord de retour des réfugiés sans remplir vos obligations. Désolé, mais nous ne sommes pas un pays que vous pouvez patron au sujet, "a t-il ajouté.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a déclaré dans une interview au quotidien Rheinische Post que la Turquie doit remplir les conditions de l`UE avant que le bloc va lever l`obligation de visa pour les citoyens turcs. Ces conditions, a t-il dit, "sont connus de toutes les parties impliquées".
"Il est dans l`intérêt de l`UE et la Turquie pour trouver une solution commune", a déclaré Steinmeier, ajoutant qu`il était inutile de menacer et de "mettre en place des ultimatums pour l`autre".
par Said Musayev
