Un jour après la remise par un groupe se faisant appeler "Daredevils de Sassoun," qui occupaient un composé de la police dans le district d`Erebuni, le président Serge Sarkissian a abordé la crise qui a éclaté en Arménie, rompant son silence.

Sarkissian lundi le 2 Août a accueilli ce que son service de presse appelé «représentants des différents segments du groupe de la société," parmi eux des personnalités culturelles, professionnel de la santé, les membres des pouvoirs législatif et exécutif du gouvernement ainsi que le clergé dirigé par le Catholicos de tous les Arméniens Karekin II.

La saisie du composé de la police par le "Daredevils de Sassoun" conduit à des protestations et des manifestations, au cours desquelles parfois des milliers de résidents ont été exigeant la démission de Sarkissian, faisant écho à certains des sentiments exprimés par le groupe armé, dont les exigences comprenait également la libération de l`opposition activiste Jirair Sefilian.

Sarkisian a déclaré un changement de régime en Arménie par des moyens «violents» était impossible et inadmissible, tout en prétendant qu`il était déterminé à accélérer "des changements radicaux dans la vie sociale et politique de l`Arménie», sans préciser les méthodes et un calendrier.

Il continue à la "Daredevils de Sassoun" comme des terroristes et a promis que seraient punis par le système très juridique dont l`impartialité et l`équité est au centre des frustrations des citoyens.

Il a salué la police, les services de sécurité et les services répressifs de l`Arménie, qui ont été critiqués pour l`utilisation de la force brutale excessive contre les manifestants que plus tard que vendredi, en disant que leur «sang-froid et la magnanimité" ont joué un rôle pour éviter l`effusion de sang.

Cependant, il a présenté des excuses aux journalistes pour la violence exercée contre eux pendant les manifestations.

Il a terminé ses propos en spéculant atour du conflit arméno-azerbaïdjanais Nagorno-Karabagh, affirmant que «il n`y aura pas de concessions unilatérales dans la résolution de la question du Haut-Karabakh. Jamais! Haut-Karabakh ne fera jamais partie de l`Azerbaïdjan ».

Azvision.az évoque que le représentant de l`OSCE sur la liberté des médias, Dunja Mijatovic, à la suite des violences contre les civils et journalistes, a exigé les autorités arméniennes d`assurer la sécurité des citoyens civils et les droits des journalistes participant aux manifestations de masse à Erevan.


par Said Musayev

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