H&M promet des garanties sociales pour 1,6 million d’ouvriers du textile
Il promeut entre autres le droit de se syndiquer, de refuser de travailler dans des conditions dangereuses, la négociation salariale collective, ou encore la lutte contre la discrimination envers les représentants syndicaux.
L’industrie textile mondiale, concentrée en Asie, est régulièrement dénoncée par des organisations non gouvernementales comme un secteur peu regardant sur les droits fondamentaux de ses travailleurs, qui sont pour près de deux tiers des femmes.
En 2013, plus de 1 100 personnes avaient été tuées dans l’effondrement du Rana Plaza, immeuble abritant des ateliers de confection à Dacca, la capitale du Bangladesh. H&M a toujours assuré qu’il ne se fournissait pas auprès des entreprises présentes dans ce bâtiment.
Le groupe avait déjà signé en 2013, avec IndustriALL et des concurrents occidentaux comme l’espagnol Zara (groupe Inditex), un accord pour améliorer la sécurité des usines au Bangladesh. Il avait aussi signé en 2014 un accord avec l’Organisation internationale du travail pour promouvoir les droits sociaux et syndicaux.
S’il affirme être pointilleux avec ses fournisseurs quant aux conditions sociales dans leurs usines, H&M reconnaît ne pas pouvoir débusquer tous les abus. « Parvenir à ce que 100% de nos exigences soient suivies par tous nos fournisseurs est un défi », écrivait-il dans son dernier rapport annuel sur les questions de développement durable.
« C’est un sujet complexe. Beaucoup des pays où H&M est présent ont peu d’expérience d’un bon dialogue entre partenaires sociaux », a commenté le groupe mardi.