Epilepsie : bientôt un traitement contre les crises ?

  29 Juillet 2016    Lu: 1198
Epilepsie : bientôt un traitement contre les crises ?
La revue "Nature" a publié les résultats d`une étude de neuroscientifiques de Louisiane dont les conclusions vont donner une note d`espoir aux épileptiques. Ils sont parvenus à mettre au point une molécule capable de diminuer la fréquence des crises grâce à son action sur les neurones.
Peut-être la fin du calvaire pour 50 millions d’épileptiques dans le monde. Des chercheurs en neurosciences de l’université de Louisiane (Etats-Unis) ont réussi à mettre au point une molécule qui serait capable de protéger les neurones et donc de diminuer la fréquence des crises. Les scientifiques ont même breveté cette découverte. En réduisant l’hyperexcitabilité des neurones, ces composés protecteurs baptisés "LAU" représentent une avancée considérable.

En France, plus de 500.000 patients seraient touchés par cette maladie neurologique qui peut arriver à n’importe quelle période de la vie. L`Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) rappelle que, dans 75% des cas, la maladie se déclare avant l`âge de 18 ans. Comme le détaille l’Inserm, l’épilepsie est la traduction d’un fonctionnement anormal des neurones. Ces derniers sont hyperexcitables et souffrent d’une mauvaise synchronisation de leur activité. C’est ce phénomène qui provoque les crises d’épilepsie.

Une avancée considérable

Des essais cliniques devraient être menés assez vite chez l’homme. Pour le moment, ces tests ont été réalisés sur des souris épileptiques. Cette nouvelle molécule pourrait agir efficacement jusqu’à 100 jours après le traitement. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Nature.

Les scientifiques ont breveté cette découverte, qui représente une avancée considérable. Actuellement, les traitements ne ciblent que les symptômes et sont inefficaces chez près de 30% des malades. De plus, les médicaments provoquent souvent de nombreux effets secondaires : somnolence, fatigue, etc. Chez les patients qui ne répondent pas de manière totale aux médicaments, l’Inserm souligne qu’un traitement chirurgical peut alors être proposé.

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