Président Obama avec toute confiance en campagne pour Hillary Clinton…

  29 Juillet 2016    Lu: 928
Président Obama avec toute confiance en campagne pour Hillary Clinton…
Il adore faire campagne et ça se voit. Quatre ans après avoir mené avec succès la bataille pour sa réélection, Barack Obama a replongé ce mardi dans l’arène politique. Avec un objectif affiché : aider Hillary Clinton à lui succéder à la Maison Blanche en janvier prochain. «Je suis ici aujourd’hui parce que je crois en Hillary Clinton», a-t-il lancé à Charlotte (Caroline du Nord) lors de son premier meeting commun avec l’ancienne Première dame, qui espère profiter de la popularité du Président pour améliorer la sienne.

Détendu, blagueur, Barack Obama a joué les chauffeurs de salle, incitant à plusieurs reprises la foule de supporters à scander «Hillary, Hillary». Pendant plus de quarante minutes, il s’est attaché à lister les qualités de son ancienne rivale aux primaires démocrates de 2008. Intelligente, persévérante, énergique : «Il n’y a jamais eu un homme ou une femme qui soit aussi qualifié pour ce poste. Jamais !», a lancé le président américain. Elle «sera une femme d’Etat qui fera notre fierté à travers le monde», a-t-il ajouté, soulignant le «respect» qu’elle suscitait à l’étranger.

Du mal à susciter l`enthousiasme

Sans jamais le nommer, Barack Obama s’en est pris vivement au candidat républicain Donald Trump, critiquant son inexpérience et moquant son ignorance. «Même les républicains ne savent pas vraiment de quoi parle ce gars», a-t-il dit, après avoir taillé en pièces le programme économique du magnat de l’immobilier. Si vous vous inquiétez pour la défense de la classe moyenne et des travailleurs, «il n’y a même pas de choix à faire, car l’autre équipe n’a rien à vous offrir», a martelé Barack Obama.

Assise en retrait, sourire aux lèvres, Hillary Clinton a savouré. Il faut dire que le soutien du Président pourrait s’avérer décisif pour la candidate démocrate, dont la campagne peine toujours à susciter l’enthousiasme, y compris au sein de son propre camp. Avec à peine 40% d’opinions favorables, l’ancienne secrétaire d’Etat continue d’inspirer de la défiance à une majorité d’Américains. Et les conclusions du FBI sur l’affaire de l’«e-mail gate» – l’utilisation d’une messagerie personnelle, via un serveur privé, pour sa communication officielle lorsqu’elle dirigeait la diplomatie américaine – pourraient accentuer ce sentiment.

par Said Musayev

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