Tout comme la justice iranienne se préparait à mettre ceux qui ont pris d`assaut l`ambassade saoudienne à Téhéran plus tôt cette année à l`essai, l`ancien chef du renseignement saoudien et diplomate prince Turki al-Faisal Al Saud est apparu à intensifier la campagne contre l`Iran en apparaissant le 9 Juillet à la conférence annuelle du groupe en exil de l`opposition iranienne Moudjahidin-e-Khalq (MEK) à Paris.

L`Iran a inscrit l`OMPI comme une organisation terroriste depuis les années 1980, le blâme pour la mort de plus de 12.000 Iraniens, y compris des civils, des hommes politiques - et ces dernières années - les scientifiques nucléaires. Le MEK notamment combattu du côté de l`ancien dictateur irakien Saddam Hussein pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988), et aussi plus tard aidé Saddam réprimer un soulèvement par les chiites irakiens et les Kurdes.

Lors de son discours de 30 minutes à Paris, Faisal a exprimé son admiration pour le «peuple de l`Iran", tout en fustigeant la République islamique et en particulier son fondateur, l`ayatollah Ruhollah Khomeini fin. En effet, il a accusé Khomeini de chercher à "exporter" la révolution islamique.

Ministère des Affaires étrangères de l`Iran n`a épargné aucun temps pour réagir à l`apparition de Faisal à la rencontre MEK, sans parler de ses remarques. Ce qui semblait avoir exaspéré les Iraniens le plus était qu`il a répété les chants de la foule - en arabe - le slogan de printemps arabe populaire "Le peuple veut la chute du régime."

Une source anonyme au ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré au Tehran Times, le 10 Juillet que les déclarations de Faisal ont montré de l`Arabie Saoudite "bêtise, l`indécence et de frustration politique". D`autres responsables iraniens ont fait référence aux remarques de l`ancien Arabie espion en chef comme une preuve supplémentaire de «Le soutien de Riyad pour terrorisme."

Dans une interview avec des Nouvelles d`Agence Fars le 10 Juillet, Hossein Amir-Abdollahian, qui a jusqu`à récemment servi en tant que ministre adjoint des Affaires étrangères pour les affaires arabes et africaines, a déclaré qu`il avait déjà dit aux Saoudiens qu ` «il est impossible d`utiliser les terroristes comme un outil pour faire de la région et de l`insécurité dans le même temps attendre calme dans le royaume ".

Al-Monitor a demandé Seyed Mohammad Houshisadat, professeur de science politique à l`Université de Téhéran et chercheur invité au Centre pour la recherche scientifique et des études stratégiques du Moyen-Orient, que Faisal exprimait son point de vue ou la position officielle de Riyad.

Houshisadat dit, "Prince Faisal est une figure influente de la branche conservatrice de la famille régnante saoudienne. Il était le directeur de la Direction générale du renseignement depuis 23 ans et a servi comme l`ambassadeur au Royaume-Uni et aux États-Unis. Son rôle et des postes clés ne laissent aucun doute que ces remarques sont la ligne officielle de l`Arabie Saoudite. Les autorités iraniennes et donc la Garde révolutionnaire islamique Corps voir son discours dans le cadre de la politique du royaume vis-à-vis de l`Iran ".

Houshisadat a ajouté: «Les Saoudiens ont cherché à renverser la République islamique depuis 1979; ils ont soutenu Saddam Hussein dans la guerre avec l`Iran malgré les différences idéologiques graves avec lui. Leur relation avec le MEK remonte aux années 1980. Cependant, les événements survenus au cours des deux dernières années et l`influence de l`Iran a augmenté au Moyen-Orient les ont incité à abandonner l`ambiguïté et de poursuivre la politique de changement de régime en Iran avec plus de transparence ".

Interrogé sur la remarque récente par Ali Younesi, le conseiller présidentiel pour les minorités ethniques et des affaires religieuses, que Riyad est la même erreur Saddam a fait quand il a utilisé le MEK dans sa guerre contre l`Iran, Houshisadat a répondu: «Les Saoudiens tentent de faire revivre menaces ... en activant plusieurs groupes d`opposition, y compris le MEK, ou militants kurdes dans la région semi-autonome du Kurdistan et baloutches les militants de l`Irak dans la province du Baloutchistan au Pakistan. À long terme, cette politique va se retourner contre - comme pour Saddam Hussein - mais pour le moment, le MEK est devenu l`instrument de l`Arabie Saoudite à bash Iran ".

Al-Monitor a également discuté de l`apparence de Faisal à Paris avec l`analyste politique iranien basé à Beyrouth Mohammad Sadeq al-Husseini. Il a dit qu`il croit que «Riyad a considérablement modifié sa politique régionale en augmentant l`hostilité envers Téhéran et de plus en plus des liens d`amitié avec Israël.» Dans cette veine, Husseini a déclaré à Al-Monitor, "la déclaration du prince Faisal est la déclaration officielle d`un ordre du jour caché auparavant."

Al-Monitor a également demandé Houshisadat ce que la réponse de Téhéran pourrait être à l`appel de Faisal pour le changement de régime en Iran. Il a dit: «Il y a deux camps en Iran: Un favorise la confrontation directe avec l`Arabie Saoudite et le deuxième dialogue faveurs du camp. les décideurs iraniens ont toujours cherché à désamorcer les tensions et de négocier avec l`Arabie Saoudite. Considérant ce fait, Téhéran ne sera pas face à Riyadh directement parce qu`il ne connaît que trop bien que la région ne peut pas supporter une autre guerre - cette fois entre ses deux puissances. En outre, l`ordre mondial actuel ne soutiendrait pas une guerre tous azimuts qui mettrait en danger les investissements financiers et politiques occidentales au Moyen-Orient et de diviser le long de deux lignes hostiles ".

Husseini, qui est l`un des fondateurs de la chaîne de nouvelles en arabe populaire Al-Mayadeen, similaire a rejeté la possibilité d`une guerre entre le Royaume d`Arabie Saoudite et de la République islamique d`Iran. Cependant, il a déclaré à Al-Monitor, "Les Etats-Unis et Israël sont encourageants Arabie Saoudite - et en fait appuieraient - si Riyad a lancé une guerre contre l`Iran."

Il a ajouté: «Mais Téhéran ne marche pas dans ce piège et répond plutôt aux Israéliens, les Américains et les Saoudiens sur le terrain en Syrie et en Irak." Dans cette veine, Husseini a prédit que «dans les prochains mois, nous allons assister à un escalade de la violence régionale et les tensions liées à l`attitude agressive de l`Arabie Saoudite. L`Arabie Saoudite est ... en utilisant tous les moyens de faire pression sur l`Iran. "Cependant, il a dit qu`il doute une telle politique permettra d`atteindre ses résultats escomptés.

La plupart de tous, Amir-Abdollahian peut-être exprimé la préoccupation la plus menaçante, en disant: "erreur stratégique de l`Arabie Saoudite à employer des terroristes finira par causer des pertes irréversibles non seulement au royaume, mais pour nous tous."

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