Iran: élection présidentielle le 19 mai 2017
Cet accord a permis la levée d`une partie des sanctions internationales imposées à l`Iran, en échange de l`engagement de ce pays de limiter son programme nucléaire au secteur civil et de ne pas se doter de l`arme atomique. Mais les retombées de cet accord se font attendre, principalement en raison de la réticence des grandes banques internationales à revenir en Iran par crainte de représailles des Etats-Unis qui maintiennent des sanctions économiques qui ne sont pas liées au nucléaire.
Face à ce manque de résultats tangibles pour relancer une économie en stagnation (moins de 1% de croissance, 11% de chômage), le président Rohani est de plus en plus critiqué par le camp conservateur qui sera représenté à la prochaine présidentielle par un candidat qui n`a pas encore été désigné.
Le puissant Conseil des gardiens de la Constitution, dont six des douze membres sont désignés par Ali Khamenei, a un pouvoir de veto sur les candidatures à toutes les élections en Iran. Bien qu`élu au suffrage universel et représentant son pays sur la scène internationale, le président de la République islamique d`Iran ne peut agir que dans le cadre des grandes lignes politiques fixées par le guide suprême.
Depuis la révolution islamique de 1979, tous les présidents sortants ont été réélus pour un second mandat.