Le porte-parole de la police arménienne, Ashot Aharonian, a déclaré que l’un des leaders des hommes armés, Pavel Manoukian, et son fils Aram ont été blessés dans une fusillade avec les agents de la force publique. Un des officiers a également été blessé dans la foulée, a écrit Aharonian sur sa page Facebook à environ 2 h, heure locale. « Les trois hommes ont été immédiatement emmenés à l’hôpital, » a-t-il dit.
Aharonian a ajouté que deux autres membres du groupe armé affilié à un mouvement d’opposition radicale, Le Parlement fondateur, se sont rendus aux forces de sécurité déployées autour de la station de police dans le quartier Erebuni d’Erevan.
Et ce, « au moment où le combat s’est arrêté et que des négociations étaient en cours sur l’achèvement de la reddition des hommes armés,“ at-il dit. Le groupe armé a confirmé peu de temps après que les forces de sécurité ont « enlevé“ ces quatre membres, dont Manukian, au cours d’une attaque pendant la nuit. Peu avant minuit, le porte-parole de la police a affirmé que les hommes armés ont ouvert le « feu sporadiquement dans diverses directions.“ On ne sait pas si la police arménienne ou le Service national de sécurité ont tenté de prendre d’assaut le bâtiment tentaculaire.
Manukian et son fils blessé a subi une intervention chirurgicale au Centre médical Erebuni. L’entrée de l’hôpital était gardée par des policiers masqués armés de fusils d’assaut.
La fille de Manukian, Aspram figurait parmi plusieurs parents du tireurs blessés qui attendaient impatiemment à l’extérieur de l’hôpital dans les premières heures du matin. Aucun d’entre eux n’a été autorisé à pénétrer dans le bâtiment. Les médecins hospitaliers ont dit aux journalistes que les deux Manukian, Pavlig et son fils ont été blessés aux jambes et demeurent dans un état “grave, mais stable“ après avoir été opéré.
Deux autres hommes armés ont également été blessés aux jambes avant de se rendre à la police mardi matin. La nature de leurs blessures par balle suggère que les autorités policières sont désireuses d’éviter de tuer ces opposants armés. Le groupe armé aurait compté environ 30 personnes quand il a pris d’assaut et a saisi le poste de police le 17 juillet. Environ une heure après que l’information a été publiée, la police antiémeute a procédé à l’arrestation d’au moins deux douzaines de personnes qui exprimaient leur soutien aux hommes armés sur une section de la rue Erebuni à proximité du poste de police occupée. La police n’a donné aucune raison à ces détentions.
Cette section de rue a été le théâtre de manifestations quotidiennes organisées par le Parlement fondateur et ses alliés de l’opposition durant la semaine passée. Des milliers de personnes s’y sont rassemblés mardi soir. Les leaders des manifestants ont exhorté la foule à se disperser peu après minuit. Seulement plusieurs dizaines de personnes y sont restées après 2h.
Tags: