Dans son papier, Gülen prétend s’être opposé, toute sa vie, aux coups d’Etat et soutient avoir souffert, durant ces quarante dernières années, des putschs militaires en Turquie.
Le chef du FETO s’est également plaint, auprès des pays occidentaux, de l’attitude du président Erdogan, reprenant à son compte les affirmations d’Amnesty International sur des cas de mauvais traitement des personnes interpellées dans le cadre de la tentative de coup d’Etat. Des affirmations qui ont été d`ailleurs fermement réfutées par le ministre turc de la Justice Bekir Bozdag.
Gülen a aussi nié toute relation avec la tentative de coup d’Etat, contrairement aux aveux des putschistes qui attestent de son implication. «On peut comprendre le désir de satisfaire la requête d’Erdogan [d`extrder Gulen], mais les Etats-Unis ne doivent pas céder», a-t-il ajouté.
Ankara était le théâtre, dans la nuit du 15 au 16 juillet, d’une tentative de coup d`Etat, commanditée par un petit groupe putschiste de l’armée appartenant au FETO.
Les soldats putschistes avaient tenté de bloquer les deux ponts enjambant le Bosphore et essayé de prendre d’assaut le district de sûreté et quelques médias officiels et privés.
Des foules nombreuses avaient manifesté, le soir même, dans la rue et devant les sièges du Parlement et l’état-major pour protester contre ce coup de force militaire, contraignant les blindés des militaires putschistes à se retirer.
Fethullah Gülen est en exil volontaire en Pennsylvanie depuis 1998.
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