Max Straubinger: «Il faut mettre un terme à l’occupation des territoires de l’Azerbaïdjan»

  26 Juillet 2016    Lu: 848
Max Straubinger: «Il faut mettre un terme à l’occupation des territoires de l’Azerbaïdjan»
Max Straubinger, membre du parlement allemand, secrétaire général de la section régionale de l`Union chrétienne-socialiste (CSU) du Bundestag, a répondu à l’enquête du Cercle européen d’Azerbaïdjan (TEAS) concernant le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh.

«Il est très clair pour la section régionale de la CSU que le droit international et le respect de l’intégrité territoriale des Etat ne doivent pas être remis en question, les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies doivent être accomplis. Certes, il faut mettre un terme à l’occupation des territoires azerbaïdjanais qui est en contradiction avec le droit international et créer des conditions favorables pour que les personnes déplacées puissent retourner dans leur terre natale. Le règlement pacifique du conflit contribuera à la stabilisation de la région», a-t-il dit dans sa réponse.

Le membre du Bundestag a fait savoir que suite aux négociations menées dans le cadre du groupe de Minsk de l’OSCE depuis 1992, avait été retrouvée une solution efficace basée sur les principes d’intégrité territoriale, de règlement pacifique du conflit et de droit des peuples à disposer d`eux-mêmes (principes de Madrid). Malheureusement, bien qu’assez de temps se soit écoulé, il n’y a pas eu de progrès dans les négociations. Même, le conflit s’est réchauffé en avril 2016 et ceci a causé de pertes civiles des deux côtés. «Nous déplorons ce réchauffement et condamnons particulièrement le meurtre de civils», ajoute-il dans le communiqué.

La section régionale de la CSU trouve qu’en tant que président de l’OSCE, l’Allemagne est responsable de faire tout son possible pour prévenir la reprise des hostilités et trouver une solution qui doit conduire à la paix. Donc, nous voulons la reprise des mesures de renforcement du cessez-le-feu, de la confiance et des négociations. Le gouvernement allemand mène par ailleurs une campagne pour la réalisation de ces objectifs : le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s’était récemment rendu dans le Caucase du Sud afin de mener des négociations politiques. Lors de la conférence de l’Assemblée parlement de l’OSCE à Tbilissi le 1er juillet, il a souligné à juste titre qu’il ne fallait pas attendre le règlement rapide et inattendu des conflits dans l’impasse dans l’espace de l’OSCE. Mais l’Allemagne tente de créer progressivement une confiance mutuelle minimale entre les parties et de faciliter la vie quotidienne de la population qui y vit.

Le ministre des Affaires étrangères a assuré que l’Allemagne essayerait de façon intensive d’élargir les compétences du représentant spécial de la Présidence en exercice de l’OSCE et de mettre en place un mécanisme d’enquête sur les incidents militaires, de parvenir à la stabilisation du régime de cessez-le-feu grâce à une surveillance plus intensive. Après tout cela, il sera possible de faire la première démarche pour mener des négociations sérieuses.

En plus, l’Allemagne veut que l’ Groupe de Minsk de l’OSCE ranime et intensifie le processus de pourparlers. L’objectif n’est pas de renforcer le statu quo, mais de parvenir à un progrès dans le règlement du conflit. Cette double approche est soutenue par la section régionale de la CSU. Mais le rôle des parties en conflits sont plus important : elles doivent renoncer à toute escalade dans le conflit et s’abstenir d’imposer des conditions qui rendent difficile le processus de négociations. Contrairement, il sera impossible de parvenir à un dialogue réel. (Azertag)

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