La Turquie fait face à la perspective d`un déclin de la croissance économique, une lutte pour attirer les investisseurs internationaux et à la volatilité des marchés financiers pour les mois à venir après le coup d`Etat manqué contre le président turc Recep Tayyip Erdogan.

La tentative de coup d`Etat et la réponse dure ultérieure par le gouvernement qui a vu plus de 6000 personnes arrêtées pourraient accentuer les divisions politiques toxiques en Turquie et affaiblir les institutions et le respect de la règle de droit qui sont au cœur du bon-fonctionnement d`une économie de marché.

Images de l`aviation de tir sur les installations clés du gouvernement, des chars de roulement dans les grandes villes et nouvelles d`au moins 232 personnes tuées sont à peine la toile de fond pour attirer les investisseurs internationaux, qui sont absolument nécessaires pour le financement de important déficit du compte courant de la Turquie, qui se tenaient à environ 4,5 pour cent du PIB annuel du pays en 2015.

De même pour ceux qui cherchent à des vacances en Turquie - un secteur et en devises apporteur clé pour la Turquie. Le nombre de touristes cette année, en particulier de l`Europe, ont déjà été devraient être en forte baisse avant la tentative de coup à la suite d`une série d`attaques dans le pays au cours des derniers mois.

Les inquiétudes sur la Turquie, qui se situe à la croisée des chemins entre l`Europe, le Moyen-Orient et de l`Asie, sont quelque chose que l`économie mondiale pourrait faire sans, garder à l`esprit à côté des choses telles que le ralentissement économique de la Chine et les implications de la sortie de la Grande-Bretagne de l`Union européenne.

Le lundi, les marchés boursiers mondiaux largement tenu leur propre mais l`indice Borsa Istanbul 100 fermé en baisse de 7,1 pour cent, à 76,957.61. La livre turque, a récupéré une partie du terrain perdu vendredi, à la suite du coup d`Etat, et a augmenté de 1,5 pour cent par rapport au dollar à 2,9712 lire.

"L`impact économique à court terme de la tentative de coup d`Etat de vendredi soir dépendra de la durée et de la gravité de la dislocation du marché, mais à tout le moins l`économie est susceptible de subir une période de croissance plus lente, et la lire restera sous pression", a déclaré William Jackson, senior économiste des marchés émergents chez Capital Economics.

Avant une évaluation complète de l`impact de la tentative de coup d`Etat, la plupart des prévisionnistes économiques avaient crayonné de la croissance turque d`environ 4 pour cent cette année. À plus long terme, Jackson a déclaré que les répercussions économiques dépendront des retombées politiques. En particulier, il a dit qu`il sera suivi de savoir si le président Erdogan tente d`aller de l`avant avec des plans de longue date visant à modifier la constitution afin de centraliser le pouvoir plus pour lui-même.

"A ce stade, la situation est encore très incertaine, mais la réponse initiale semble être répression et même une plus grande centralisation du pouvoir sous la présidence," at-il dit.

Quoi qu`il transpire, les investisseurs internationaux dans le pays seront clairement inquiétantes sur les risques de faire des affaires dans le pays et peuvent adopter une approche plus prudente qui voit à réduire leur exposition aux actifs turcs, qui exerceront des pressions à la baisse sur la livre.

"Une monnaie plus volatile et la dépréciation accompagnée de préoccupations au sujet des attaques terroristes plus peut conduire à une activité économique plus faible que les ménages se déplacent vers un mode d`économie et les entreprises reportent les décisions d`investissement stratégiques", a déclaré Piotr Matys, analyste chez Rabobank.

Déjà, une agence de notation de premier plan met en garde à propos de l`impact sur la solvabilité de la Turquie. Un abaissement de la notation de crédit de la Turquie, il serait plus coûteux pour l`entreprise à emprunter et, partant, pour financer son déficit «Le gouvernement a été en mesure de reprendre le contrôle de la situation rapidement, mais les retombées politiques pourrait recentrer l`attention sur les grands besoins de financement extérieur de la Turquie si elle aboutit à une forte diminution de la confiance des investisseurs internationaux», a déclaré Paul Gamble, directeur principal à l`agence de notation Fitch.

Gamble a déclaré la tentative de coup et de réaction "mettent en évidence les risques politiques" par les autorités à la cote de BBB- de la Turquie. prochain examen de Fitch de la note souveraine de la Turquie est dû le 19 août

Le Premier ministre turc Binali Yildirim a insisté lundi que le coup d`Etat manqué n`a eu aucun impact économique majeur. "Nos banques, nos bourses travaillent," a t-il dit. «Notre banque centrale est au-dessus de ses fonctions. Tout changement dans les indices économiques sont normaux et ne diffère pas de fluctuations enregistrées sur les jours normaux."

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