Dans le rapport de cette commission, publié la semaine dernière, figure le compte-rendu partiel de son audition, qui remonte au 26 mai. Il avait affirmé avoir été informé du projet d`attentat «par (ses) partenaires». Mais dans un document envoyé par la suite au ministère brésilien de la Défense, M. Gomart «a expliqué que l`information a été analysée par les agences françaises (de renseignements), en collaboration avec les organes de renseignements de plusieurs pays, y compris le Brésil», et qu`on est «arrivé à la conclusion que l`information est fausse», a précisé le communiqué. C`est pour cette raison que les autorités brésiliennes n`en ont pas été averties, selon le document reçu par le ministère.
Le Brésil a malgré tout annoncé le renforcement de son appareil de sécurité pendant les JO, suite à l`attentat de Nice (France) qui a fait 84 morts le 14 juillet. Quelque 85.000 membres des forces de sécurité - 47.000 policiers et 38.000 militaires - seront mobilisés pour assurer la sécurité des 10.500 athlètes mais aussi des officiels, journalistes et 500.000 touristes du monde entier attendus pour les Jeux.
Selon des experts, bien que le Brésil n`ait jamais subi d`attaques terroristes sur son sol, n`est pas engagé dans des guerres et est éloigné géographiquement de foyers jihadistes comme la Syrie, le fait d`être l`hôte d`un des événements sportifs les plus suivis au monde en fait une cible potentielle.
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