L’Europe sous le choc de l’attentat de Nice - EurActive
Un franco-tunisien de 31 ans a foncé jeudi soir sur la foule réunie sur la promenade des Anglais, à Nice, tuant 84 personnes selon un bilan encore provisoire et faisant des dizaines de blessés.
Après les attentats de Paris et de Bruxelles, cette nouvelle attaque a provoqué nombre de réactions parmi les dirigeants européens et mondiaux.
Le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé à la « fermeté » et à « l’unité » dans un communiqué de presse, qualifiant l’attaque « d’acte de terreur si lâche ».
« Je suis très touché et affligé par la terrible épreuve qui vient de toucher la belle ville de Nice en ce jour de fête nationale » a écrit le chef de l’exécutif européen.
« La France peut compter sur la Commission européenne pour continuer à l’épauler ainsi que les autres États de l’Union européenne à lutter contre le terrorisme à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Union européenne ».
« C’est un tragique paradoxe que les cibles de l’attaque soient les gens qui célébraient liberté, égalité, fraternité », a déclaré sur Twitter Donald Tusk, le président du Conseil européen.
Présente au sommet ASEM sur le dialogue entre l’Europe et l’Asie, la chancelière allemande a également fait part de sa solidarité avec la France. « Tous ceux qui sont réunis au sommet ASEM (dialogue Europe-Asie) sont unis dans la même incrédulité devant l’attaque meurtrière de Nice (…). L’Allemagne est avec la France dans son combat contre le terrorisme, unie avec beaucoup, beaucoup d’autres. Je suis convaincue que nous vaincrons malgré les difficultés. ».
e président du Parlement européen, Martin Schulz a également exprimé ses condoléances aux familles des victimes, dénonçant un « acte d’un atroce lâcheté » ainsi que la « date » symbolique » du 14 juillet.
« Il n’entameront pas notre détermination à lutter contre le terrorisme, en France, en Europe et partout dans le monde » a-t-il poursuivi.