Dilgam Askérov, azerbaïdjanais pris en otage à Kalbajar: Mon cœur

Dilgam Askérov, azerbaïdjanais pris en otage à Kalbajar: Mon cœur me fait mal - EXCLUSİVE

16:04 05 Juillet 2016 Lu: 4280

Dilgam Askérov, azerbaïdjanais pris en otage à Kalbajar par les Arméniens a envoyé une lettre à sa famille.

Kurdoglu Askérov, son fils a confié à Azvision.az. Selon son fils, Dilgam Askérov a des problèmes de santé graves.

“Mon père a des problèmes avec son cœur, son dos et ses pieds. İl ne peut pas bouger. Les Arméniens ne donnent pas des médicaments analgésiques. La dernière fois que je l`ai écrit une lettre et j`ai dit que vas chez le médecin, fait du sport. Mon père a répondu qu`il ne peut pas bouger.

Pourquoi les représentants du Comité International de la Croix Rouge (CICR) ne font pas attention à cette question? Pourquoi des médecins n`traitent pas mon père. C`est une injustice. Partout dans le monde, il y a des droits de l`homme. Avant on supprimait des mots dans la lettre. Maintenant, il est impossible de lire la lettre.

Nous avions fait la requête à la Cour européenne. Nous en doutons que la Cour européenne examine notre requête. Nous avions informé mon père sur cette question. Mon père n`a écrit jamais son nom à la fin de la lettre. Mais cette fois il a noté “Kalbajar, Dilgam Askérov”. Seulement ce mois-ci, nous avons envoyé une lettre à cinq organismes gouvernementaux. J`ai dit que mon père est dans un état critique”.

Kurdoglu Askérov a souligné qu`il a fait l`appel aux ambassades de la Russie, de la Turquie, l`Iran et des Etats-Unis pour la libération de son père.

“Seulement la Comité d’Etat en charge des réfugiés et des personnes déplacées a répondu à ma demande. La Comité a noté qu`actuellement des travaux sont en cours. Nous ne savons pas ce qu`a été fait dans ces deux années”.

Azvision.az partage l`intégralité de la lettre de Dilgam Askérov:

“J`ai envoyé ma lettre à la fin de Juin. Les Arméniens ont apporté votre lettre. Chaque fois vous écrivez que je dois faire du sport. La douleur ne la permet pas. La Croix-Rouge a sait que veut dire la radio. Je suis seul ici. On a pris ma radio. Vous dites que la situation est pire dans le monde. Je sais tout. Ecrivez une lettre à la Commission des droits de l`homme pour une rencontre. Je sais vos marques d`examen. 3 deux! Lisez la lettre attentivement. Kalbajar, Dilgam Askérov”.