Il s`agit en fait du gène neuroplastine susceptible d`être "éteint" au moment voulu, expliquent les neurobiologistes.
Pour donner du poids à leur hypothèse, les chercheurs ont effectué une série de tests au cours desquels des souris de laboratoire étaient censées se déplacer dans une cage en fonction d`un signal lumineux qui s`allumait à intervalles réguliers. Ce signal, précisent les scientifiques, était associé à une distribution de nourriture (cet apprentissage est connu sous le nom d` "apprentissage associatif", ndlr).
Une fois que les rongeurs ont acquis l`habitude voulue, les scientifiques ont "éteint" le gène neuroplastine. Ainsi, ils ont pu constater que les souris ne parvenaient plus à s`acquitter de cette tâche aussi bien qu`auparavant.
Rappelons que la neuroplastine est indispensable pour le fonctionnement approprié de notre cerveau. Notamment, si l`activité de ce gène a baissé pour une raison ou pour une autre, l`homme perd une partie non négligeable de ses capacités cognitives, quitte à devenir schizophrène.
Les résultats de la recherche en question ont été publiés dans la revue scientifique Biological Psychiatry.
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