Téhéran condamne l’usage d’armes chimiques

  28 Juin 2016    Lu: 664
Téhéran condamne l’usage d’armes chimiques
A l`occasion du 29e anniversaire du bombardement chimique de la ville de Sardacht située à l’Ouest de l’Iran le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif a émis un message.
Dans son message, il précise : « Les événements amers similaires à ceux du bombardement chimique de Sardacht et de Halabja risquent de se se reproduire aujourd’hui même dans la région ».

Le chef de la diplomatie iranienne a compati aux douleurs des victimes de cette catastrophe avant de dire : « Aujourd’hui nous sommes témoins de la répétition des mêmes erreurs produites dans le passé par les puissantes arrogantes qui aliment des groupes terroristes comme Daech, déployés en Syrie et en Irak, en produits toxiques et armes chimiques. Si la communauté internationale n’adopte pas une approche sérieuse à l’égard de cette question on sera témoin dan l`avenir de la reproduction des catastrophes, similaires à celles qui ont déjà frappé Sardacht et Halabja ».

Soulignant que la politique de principe de la RII consiste à condamner toute sorte d`activités liées aux armes de destruction massive, « ADM » dont des armes chimiques et leurs usages par n’importe qui que ce soit et sous n’importe quelle cirsonstance. Zarif a indiqué : « La RII prône le démantèlement de tels armements stockés dans des arsenaux militaires des pays. La célébration de l’anniversaire du bombardement chimique de Sardasht reste une bonne occasion afin de conjuguer tous les efforts pour réaliser sur la planète-Terre l’idée de désarmement des armes chimiques et pour rappeler à la communauté internationale le fait d`assumer sa responsabilité juridique et éthique et donner une suite à l’indemnisation des victimes et des rescapés du massacre causé par le bombardement chimique de la ville de Sardachet.

Plus loin dans son message le chef de la diplomatie iranienne a proposé que cette journée amère devrait se transformer en un symbole de la confrontation collective avec des crimes de guerre et le phénomène funeste de l’usage des ADM sur l’échiquier international.

« La Convention sur l`interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l`emploi des armes chimiques et sur leur destruction est entrée en vigueur il y a 19 ans. Il faudrait que tous les stockages des armes chimiques des pays membres de la Convention soient démantelés et interdire la nouvelle production de telles armes destructrices pour que le monde ne soit plus témoin de la reproduction des catastrophes de Sardacht et de Halabja », a-t-il préconisé indiquant :« La RII en tant que membre actif de l’Organisation pour l`Interdiction des Armes Chimiques appelle tous les pays détenteurs d’armes chimiques à rester fidèle à leurs engagements conventionnels. Recourant aux biais légaux, Téhéran poursuivra sérieusement les droits des victimes des armes chimiques du pays.

Pour mémoire la première attaque chimique de l’Irak contre la population civile iranienne remonte au 28 juin 1987 et touche la ville de Sardacht, dans la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest. Lors de cet assaut, 119 d’habitants sont tombés en martyre et plus de 8000 blessés à cause de l’inhalation des gaz toxiques.

Le bombardement chimique de la ville frontalière de Sardacht a été jugé une attaque chimique le plus catastrophique.

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