«Les provocations que le côté arménien a commises en avril dernier sur la ligne de démarcation des forces armées d’Azerbaïdjan et d’Arménie, la réponse décente de l’armée azerbaïdjanaise étaient, en effet, un message à toutes les parties prenantes, aux coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE et à tout le monde. Ce message consiste à ce que le non règlement, l’état actuel du conflit et le fait que ce conflit est qualifié de «gelé» sont une position très dangereuse. Ceci a mis au jour la nécessité du règlement de ce conflit. Toutes les questions susmentionnées ont eu un impact sur l’intensification des négociations, l’organisation des rencontres des chefs d’Etat et des hauts fonctionnaires des deux pays. Selon ses résultats, la réunion organisée sous la médiation de la Russie était plus opportune. Les négociations menées lors de cette rencontre permettent de dire que le président russe Vladimir Poutine est plus déterminé dans le règlement du conflit», a détaillé N. Mammadov.
İl a noté que pendant cette rencontre, des discussions approfondies avaient été menées pour trouver des solutions à ce conflit. «Les présidents ont échangé sur la réduction de la tension sur la ligne de contact, l’assurance de la sécurité et les suivis plus complets. On a préféré de résoudre de manière progressive ce conflit. C’est-à-dire, il faudra désormais avancer sur le règlement par étapes du conflit. Certes, les coprésidents doivent travailler de façon spéciale pour la mise en œuvre de cet accord. Dans le même temps, bien que cette rencontre soit tenue sous la médiation du président russe, cette question sera également coordonnée par d’autres pays et des processus seront en cours», a précisé le chef adjoint de l’administration présidentielle.
«La politique que mène le président Ilham Aliyev a un rôle important dans l’intensification des négociations et la conclusion de certains accords lors de ce genre de réunion. Parce que le chef de l’Etat déclare, pendant toutes ses rencontres, que le statu quo actuel n’est plus tenable et des mesures doivent être prises pour le règlement du conflit. Le président de la République réitère que ce conflit sera réglé, tôt ou tard, dans le cadre des normes et principes du droit international. Les troupes armées arméniennes doivent quitter les territoires occupés de l’Azerbaïdjan et les réfugiés azerbaïdjanais doivent retourner dans leur terre natale», a-t-il ajouté.
N. Mammadov a dit qu’à Saint-Pétersbourg, les présidents avaient convenu de poursuivre les rencontres en ce format. Beaucoup de chose dépend des mesures que prendra l’Arménie en ce sens.
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