Les discussions se poursuivront dans la deuxième moitié de la journée et un rapport sur la Turquie sera adopté, rapporte le correspondant de l’APA en Europe.
Le rapport élaboré par les co-rapporteurs de la Commission de suivi de l`APCE sur la Turquie - Ingebjørg Godskesen (Norvège) et Mme Nataša Vučković, (Serbie) est considéré comme le rapport le plus strict après le passage de la structure à la phase post-suivi, en 2004. Le rapport note que le gouvernement de la Turquie, sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, viole grossièrement les principes des droits de l`homme, de la démocratie et de la primauté du droit. Le document fait référence à un scandale de corruption qui a eu lieu en Turquie en 2013 et prétend que le gouvernement a été impliqué dans cette affaire. Dans le même, les rapporteurs affirment que les opérations anti-terroristes de la Turquie contre le PKK sont disproportionnées.
Malgré le fait que le rapport est assez critique, certains députés ont mis en avant les ajouts plus sévères au document. Ils ont proposé d`inclure la Turquie, qui a été dans l’étape du dialogue post-suivi de l’APCE depuis 2004, au processus de suivi.
Lors des débats organisés ce matin à l`Assemblée, les députés azerbaïdjanais ont pris la parole pour défendre la Turquie.
Dans son entretient à l’APA, le Chef de la délégation azerbaïdjanaise à l`APCE Samad Seyidov a accusé l`APCE de commettre la provocation contre la Turquie: « Comme vous pouvez le voir, l`APCE entend organiser une provocation contre la Turquie. Parce que la Turquie est à l’étape de post-suivi de l`Assemblée depuis 2004. Et ils veulent retourner la Turquie à la phase de suivi. En fait, ces questions ne sont pas l`objet du présent rapport. Ils veulent utiliser ce rapport à des fins de provocation. On ne sait pas encore s’ils seront en mesure d`atteindre cet objectif ou non. Mais en tout cas, il est clair qu’une propagande active est menée contre la Turquie, et cela crée une grave préoccupation pour nous. La délégation azerbaïdjanaise fait de son mieux pour l`empêcher, mais il n’est pas si facile » a conclu M. Seyidov.
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