Ernst & Young prévoit, par ailleurs, la croissance du secteur, malgré les incertitudes planant sur la situation économique régionale.
Le rapport, dont Anadolu a reçu une copie, a relevé la prépondérance de neuf marchés principaux: le Qatar, l`Indonésie, l`Arabie Saoudite, la Malaisie, les Émirats Arabes Unis, la Turquie, le Bahreïn, le Koweït, et Oman. Ces pays sont considérés, selon Ernst & Young, comme les moteurs de la croissance de la finance islamique, au niveau mondial.
Environ 40 banques islamiques contrôlent ces marchés, estiment le cabinet d’audit, soulignant que 50% de ces institutions financières disposent d’actions pour une valeur d’au moins un milliard de dollars.
Muzammil Kasbati, le directeur du centre global de Banque Islamique au sein d’Ernst & Young a estimé que «la croissance enregistrée par la finance islamique, au cours des dernières années, dans les Etats arabes du Golfe, et en particulier, en Arabie Saoudite, peut être attribué à une augmentation des dépenses publiques dans le secteur».
Le cabinet Ernst & Young, dont le siège est basé dans la capitale britannique, Londres, est une société internationale spécialisée dans le domaine de l`audit financier et fiscal.
L’agence de notation Standard and Poor`s estime, pour sa part, le volume de la finance islamique, à plus de 2000 milliards de dollars, à l’heure actuelle, pour atteindre les 3000 milliards à l’horizon 2020.
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