Le 17 juin, le conseil de l’Association internationale des fédérations d`athlétisme a décidé de maintenir l’interdiction pour les athlètes russes de participer aux prochaines échéances internationales, dont les Jeux Olympiques de Rio, en conséquence du scandale de dopage.
De nombreux hommes politiques et sportifs russes ont qualifié cette décision d’injuste à l’égard des athlètes qui ne sont pas impliqués dans le scandale. Comme l’a précisé plus tôt le ministre russe des Sports Vitali Moutko, la position de la Russie consiste à ce que la responsabilité des sportifs doit revêtir un caractère personnel et non collectif.
L`IAAF persiste et signe
Le Britannique Sebastian Coe, président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), a commenté dans le journal The Telegraph la décision du Conseil. Selon lui, c’est le système de dopage généralisé en Russie qui jette le doute sur tous les sportifs, qui a causé cette décision radicale. «Nous avons étudié le système et la culture au sein desquels les sportifs russes évoluent. C’est un système vicié, qui entache la réputation de chaque athlète qui en fait partie», écrit-il.
Dans son article, Sebastian Coe écrit aussi que malgré certains progrès, «ce système ne reconnaît pas le principe essentiel du sport, notamment la protection des sportifs et l’assurance d’une ambiance sécuritaire et "propre", où ils peuvent sainement entrer en concurrence les uns avec les autres», poursuit Sebastian Coe dans son article.
Le scandale du dopage a éclaté suite à la publication par le New York Times d’une interview de l’ex-directeur du laboratoire anti-dopage de Moscou, Grigori Rodchenkov, dans laquelle ce dernier a affirmé qu’au moins 15 médaillés russes des Jeux de Sotchi avaient participé à un programme de dopage développé au niveau national.
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