Suite à la politique de nettoyage ethnique menée de manière systématique par l’Arménie en 1988-1992, plus de 250 mille Azerbaïdjanais ont été expulsés de leurs terres ancestrales et se sont installés en Azerbaïdjan.

Dans le même temps, environ 50 mille Turcs meskhètes déplacés de l’Asie centrale en 1990 avaient trouvé refuge en Azerbaïdjan. Depuis 1988, les Arméniens ont commencé à mettre en œuvre le plan d’expulsion forcée des Azerbaïdjanais vivant dans 126 bourgs du Haut-Karabagh, partie intégrante de l’Azerbaïdjan. C’est au cours de cette période que la tragédie de Khodjaly, un des crimes les plus sanglants contre l’humanité, a été perpétrée. Dans la nuit du 25 au 26 février 1992, la ville de Khodjaly peuplée de 6 mille habitants a été occupée et détruite par les forces armées arméniennes, soutenues par les troupes soviétiques. Suite à cette tragédie sanglante, 613 civils ont été brutalement tués, 1000 personnes ont été blessées à des degrés divers, 1275 personnes – les adultes, les femmes et les enfants, ont été prises en otage et soumises à la torture, à l’humiliation. Le sort de 150 personnes reste inconnu jusqu’aujourd’hui.

À la suite de l`agression militaire des forces armées arméniennes commencée depuis 1988, 20% des territoires de l’Azerbaïdjan – le Haut-Karabagh et sept régions adjacentes ont été occupés, plus de 600 mille Azerbaïdjanais ont été expulsés de leurs foyers ancestraux et sont devenus réfugiés et personnes déplacés dans leur pays natal. Ils se sont installés temporairement dans 62 villes et régions de l’Azerbaïdjan. En plus, afin d’assurer leur sécurité plus de 100 mille Azerbaïdjanais vivant dans les zones frontalières de la République autonome du Nakhitchevan, des régions d’Aghdjabadi, d’Aghdam, d’Aghstafa, de Fuzouli, de Terter, de Goranboy, de Guedebey, de Gazakh et de Tovouz avec l’Arménie et le Haut-Karabagh, ont dû quitter leur maison. En Azerbaïdjan, il y a également environ 11 mille personnes qui ont l`intention d’obtenir le statut de réfugié. Parmi eux il y a des citoyens russes d`origine tchétchène, des Afghans, des Iraniens, des Irakiens et des Palestiniens.

Ainsi, actuellement en Azerbaïdjan, il ya environ un million de personnes désirant obtenir le statut de réfugié, de personne déplacée (demandeurs d`asile). Au cours des années 1988-1992, suite à l’agression militaire de l’Arménie 20 mille Azerbaïdjanais ont été morts, 100 mille personnes ont été blessées, 50 mille personnes sont devenues handicapées. 4852 Azerbaïdjanais (dont 54 enfants, 323 femmes, 410 personnes âgées) ont été portés disparus lors du conflit, 1368 personnes (169 enfants, 338 femmes, 286 personnes âgées) d’entre eux ont été libérées, 783 personnes (18 enfant, 46 femmes, 69 personnes âgées) sont en captivité jusqu’aujourd’hui. Selon les données du Comité international de la Croix-Rouge, 439 personnes ont été mortes en captivité. Il est impossible de calculer exactement les dégâts que les Arméniens ont infligés aux foyers culturels d’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh et les régions environnantes.

Parce que les richesses matérielles et spirituelles détruites sont des échantillons culturels sans précédent non seulement de l’Azerbaïdjan, mais aussi de la civilisation du monde entier. Selon les estimations préliminaires et incomplètes, outre le choc émotionnel, plus de 60 milliards de dollars américains de dommages ont été infligés à l’économie azerbaïdjanaise.

Source: Comité d`État pour les réfugiés et les personnes déplacées

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