Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et son homologue russe, Vladimir Poutine, va essayer de réduire l`écart entre les deux parties dans le contexte des nombreux défis les deux leaders qui sont confrontés.

Pour la première fois depuis les Etats membres ont imposé des sanctions économiques à la Russie sur ses actions en Ukraine il y a deux ans, un chef de file des institutions de l`UE se réunira avec le gouvernement russe d`aujourd`hui 16 Juin.

Juncker participera au Forum économique international de Saint Pétersbourg, où il est prévu de transmettre le point de vue de l`UE en ce qui concerne les relations UE-Russie.

Mais le mouvement diplomatique a été mise en doute par les gouvernements d`Europe orientale et de la Baltique, les députés de parti politique de M. Juncker, et même sa propre équipe.

"Je pense qu`il repose clairement sur des positions communes de l`UE concernant les relations UE-Russie, et en premier lieu de faire appel à la Russie de respecter ses obligations internationales en matière de sécurité et de droits de l`homme européens, pour mettre fin à l`agression en Ukraine et illégale l`annexion de la Crimée ", a déclaré le ministre estonien des Affaires étrangères Marina Kaljurand au début de Juin, lorsque le voyage a été confirmé.

L`étape conciliante du président de la Commission viendra quelques jours avant les sanctions imposées à la Russie après l`invasion de la Crimée et la guerre dans la partie orientale de l`Ukraine expirent le 23 Juin. Les sanctions devraient être renouvelé par consensus des Etats membres.

Mais l`exécutif européen tente de rétablir le dialogue avec Poutine pour éviter de nouvelles tensions au moment où les Etats membres sont confrontés au risque d`une rupture de l`UE à la suite de l`en-ou-out référendum en Grande-Bretagne.

"M. Juncker a consacré sa carrière politique au dialogue. Lorsque les relations entre voisins sont les plus tendues, il croit qu`ils devraient continuer à parler, "son porte-parole, Margaritis Schinas a dit dans une lettre envoyée au Financial Times.

"Il se rendra à Saint-Pétersbourg dans cet esprit - comme un bâtisseur de ponts pas un négociateur - et tous ceux qui interprète sa visite que toute autre chose sera déçu", dit-il à corriger ceux qui ont vu ce voyage comme contre-productive dans le contexte de débat des sanctions.

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