Andorre: le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh au menu des discussions

  15 Juin 2016    Lu: 827
Andorre: le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh au menu des discussions
La 8e réunion de haut niveau du Centre international Nizami Gandjavi, organisée au Principauté d’Andorre avec le soutien du Comité d’Etat chargé de la Diaspora, a poursuivi aujourd’hui ses travaux avec des panels.

Au cours du panel sur le thème «La carte politique du futur», les discussions ont porté sur la représentation régionale, les conflits dans différentes régions, la gouvernance, le rôle des Etats dans le monde en globalisation, la régionalisation de la politique et la mondialisation de l’économie.

Amr Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Novrouz Mammadov, chef adjoint de l’Administration présidentielle de la République d’Azerbaïdjan, Valdis Zatlers, ancien président letton, Mme Eka Tkechelachvili, ancien vice-Premier ministre de Géorgie, et Emil Constantinescu, ancien président roumain, sont intervenus lors du panel.

Novrouz Mammadov est intervenu sur le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh. Il a indiqué que les conflits avaient éclaté par la suite de la chute du Pacte de Varsovie et de l’URSS, à cause du manque de justice dans les relations internationales. Il a noté que l’Azerbaïdjan avait pu assurer sa stabilité, sa sécurité et son développement durable durant les années postérieures au rétablissement de son indépendance, mais le problème avec le pays voisin empêchait son futur développement. Novrouz Mammadov a dit : «Le droit international et les quatre résolutions appropriées du Conseil de sécurité des Nations Unies ne sont pas respectés dans le règlement du conflit. Les activités des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE sont inefficaces il y a 25 ans. Tous ces processus sont sacrifiés au profit des intérêts politiques.»

Novrouz Mammadov a également abordé les provocations militaires meurtrières commises par les troupes arméniennes sur la ligne de contact des armées en avril dernier. Il a fait savoir que la partie arménienne avait eu recours à des obus au phosphore pendant les affrontements survenus en avril, marquant que les attachés de défense du corps diplomatique en avaient été témoins. Le haut fonctionnaire de l’Administration présidentielle a aussi souligné que les Arméniens avaient menacé l’Azerbaïdjan d’une bombe atomique.

Novrouz Mammadov a mis en valeur la nécessité de fermer la Centrale nucléaire de Metsamor et déclaré la communauté internationale devait réagir face à ce genre de questions à temps, mais aucune pression n’était effectuée, ni de sanction infligée à l’Arménie.

Il a abordé le rôle de l’Azerbaïdjan dans l’assurance de la sécurité énergétique en Europe et la portée du projet TAP réalisé à l’initiative de l’Azerbaïdjan.

A la fin de son intervention, le haut fonctionnaire de l’Administration présidentielle a fait savoir qu’il fallait passer de la théorie aux actes pratiques concrets pour trouver une solution à ce genre de conflits.

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