Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet prenait quant à lui 31 cents à 50 dollars.
"Le Brent a atteint (ce mardi) un nouveau plus haut de 2016 à 51 dollars tandis que le WTI a grimpé de nouveau au-dessus des 50 dollars", relevait Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.
Le cours de la référence européenne du brut est en effet monté ce mardi vers 11H45 GMT jusqu`à 51,30 euros, un maximum depuis mi-octobre 2015, tandis que son homologue américain a atteint 50,37 dollars vers 11H30 GMT, au plus haut en huit mois.
"Parallèlement aux interruptions de production non prévues qui se poursuivent dans des endroits comme le Nigeria et les niveaux plus élevés de demande, les prix du pétrole, libellés en dollars, sont également soutenus par la faiblesse du billet vert dans le sillage de la baisse des attentes concernant une (nouvelle) hausse des taux" américains après des propos peu encourageants de la présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed) Janet Yellen, précisait M. Razaqzada.
Tout report d`un nouveau resserrement monétaire aux États-Unis - une perspective qui rendrait le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif - tend en effet à peser sur le billet vert, favorisant à l`inverse les achats de pétrole, libellés dans cette monnaie et donc rendus moins onéreux pour les investisseurs munis d`autres devises.
"La situation est en train de se détériorer de façon conséquente au Nigeria", principal producteur pétrolier africain avec l`Angola, notaient par ailleurs les experts de Commerzbank, précisant que "lors des derniers jours, des oléoducs ont été frappés par une série d`attentats".
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