Dans l`entretien accordé à un quotidien espagnol, le comédien, né à Casablanca, au Maroc, a évoqué son arrivée dans l`Hexagone dans les années 1970. Il en a profité pour partager son analyse de la situation en France et critiquer les nouveaux migrants.

“Je ne m`appelle pas Gérard Depardieu”

“Je ne suis pas totalement Français. Je ne m`appelle pas Gérard Depardieu - avec toute l`amitié que je porte à Gérard. Les Français m`ont donné des médailles, ils me respectent et moi aussi mais mes racines sont avant tout espagnoles, andalouses”, a-t-il expliqué.

Il a également raconté que son intégration n`avait pas été simple et qu`il s`était senti pendant des années comme un “immigrant perturbé”. C`est en s`installant aux Etats-Unis et en rencontrant sa femme, Zora Borucka que sa façon de penser a changé. “Depuis que je me suis installé à New-York, la situation a changé. Là-bas, tout le monde est immigrant. De fait, je me sens moins immigrant aux États-Unis qu’en France”, a-t-il souligné.

“Ceux qui mettent les lois avant la religion”

Pour l`acteur de 67 ans, les "non musulmans” sont ceux qui “s`intègrent”. Une déclaration qui risque de ne pas passer inaperçue. “Quand on regarde les gens qui viennent vivre en Europe, on se rend compte que ceux qui s`intègrent sont les non-musulmans”, a-t-il insisté. Selon lui, “ceux qui mettent les lois avant la religion arrivent à s`en sortir mais ceux qui décident de rester dans une culture dont le fondement est la religion auront forcément des problèmes à l`école et dans d`autres institutions de la République” a-t-il conclu.

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