« Avec mon expérience des réseaux sociaux, je pensais bien que les idiots allaient "idioter", mais que voulez-vous y faire ? Le monde est ainsi », déclare à The Observer J.K. Rowling, qui discute régulièrement avec les fans – et les autres – sur son compte Twitter.
Depuis l’annonce en décembre de la distribution de la pièce de théâtre, dont l’action se déroule dix-neuf ans après les événements du dernier livre Harry Potter, les commentaires peu amènes contre le choix de la comédienne ne cessent pas, malgré le soutien affiché dès le début par J.K. Rowling, qui a répété à plusieurs reprises que le personnage pouvait très bien avoir la peau noire :
« Les critères : les yeux marron, les cheveux crépus et très intelligente. Il n’a jamais été question de peau blanche. Rowling aime l’Hermione noire »
Dans son interview à la publication sœur du Guardian, la créatrice d’Harry Potter démonte un argument souvent lu sur les réseaux : « Une bande de racistes m’a dit que puisque Hermione "devient toute blanche" [dans les livres], c’est-à-dire que son visage perd de sa couleur après un choc, alors elle doit être une femme blanche. J’ai beaucoup de mal avec ça. »
« Noma a été choisie parce qu’elle était la meilleure actrice pour ce rôle », affirme encore J.K. Rowling. La majorité des fans ne semble pas avoir de problème avec le casting, et la pièce a battu des records avec 175 000 billets vendus en vingt-quatre heures. Harry Potter et l’Enfant maudit, pièce en deux parties – c’est un autre sujet de polémique – sera jouée à partir du 30 juillet à Londres. Le script doit être mis en vente dès le lendemain.
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