Avigdor Lieberman, un politicien d`extrême-droite pro-russe, devrait être confirmé comme prochain ministre israélien de la Défense, qui pourrait influer sur le développement de l`industrie du gaz d`Israël.

Lieberman est né en Moldavie quand il faisait encore partie de l`Union soviétique et il parle couramment le russe. Il a immigré en Israël en 1978 à l`âge de 20. Après une carrière d`affaires à court terme, il est devenu le directeur général du bureau du Premier ministre quand Benjamin Netanyahu est devenu Premier ministre pour la première fois, il y a exactement 20 ans ce mois-ci.

Il a démissionné plus tard ce poste, créé son propre parti et est devenu ministre des Affaires étrangères, un poste qu`il a occupé pendant six ans à partir de 2009. De temps en temps, il a quitté la politique et est devenu impliqué dans le commerce international, en particulier avec les régimes européens et eurasiens de l`Est. Son amitié avec Vladimir Poutine, le président russe, n`est pas un secret.

Opposition au rapprochement avec la Turquie

Au cours des derniers mois, lorsque la Turquie a négocié l`accord de rapprochement avec Israël, Lieberman, toujours dans l`opposition, dégrossi avec la position russe, opposant le rapprochement et a dit qu`il valait mieux pour Israël de renforcer ses liens avec la Grèce et Chypre, deux alliés de la Russie dans la région. Le ministre de la Défense sortant d`Israël, Moshe Ya`alon, était aussi contre le rapprochement moins que la Turquie a expulsé du Hamas en provenance de Turquie. Maintenant Lieberman devrait soutenir l`engagement de Gazprom dans le marché du gaz naturel d`Israël.

La semaine dernière, après la nomination de Lieberman, il a rencontré - accidentellement, selon ses associés - Yossi Abu, le PDG de Delek Drilling et Avner, deux filiales de Delek Group, dans un restaurant haut de gamme à Jérusalem. La réunion a duré seulement quelques minutes.

Pendant de nombreuses années Lieberman a été le principal pilier de soutien au monopole gazier entre l`élite politique d`Israël. Uzi Landau, son membre du parti, qui a servi comme ministre de l`énergie au début de la décennie, se sont opposés toute législation visant à augmenter les impôts sur les producteurs ou de limiter leurs droits à l`exportation. Lorsque ces questions ont été débattues et votées au parlement, le parti de Lieberman est opposé, en dépit d`être une partie de la coalition.

Lieberman a été battu sur ces deux questions. Lieberman a également appuyé le cadre de gaz naturel, bien que son parti a voté contre au parlement. Lieberman a demandé le poste de ministre de la défense, une position désormais sous son réserve de confirmation par le Parlement.

Maintenant que son objectif a été atteint et le cadre a été approuvé, l`industrie du gaz naturel israélien pourrait être sur un point d`une nouvelle, pro-russe, époque.

Les gagnants et les perdants

Un accord gazier avec la Russie servirait quelques-unes des parties prenantes bien. La Russie gagnerait un coup géopolitique importante et amener Israël, un long temps allié américain au Moyen-Orient, dans sa sphère d`influence. Il permettrait également aux actionnaires Leviathan de monétiser leurs avoirs, quelque chose qu`ils ne pouvaient pas faire autrement, dans un avenir prévisible en raison des conditions du marché du gaz; Les responsables israéliens pourraient trouver une implication attrayante de la Russie car elle peut obtenir une deuxième connexion à partir des champs de gaz vers la rive et d`accroître la sécurité énergétique dans le pays.

Un accord de Russie déplairait le gouvernement turc qui voit le gaz israélien comme un moyen d`échapper à la dépendance sur Gazprom. Il serait également déplaire à l`administration américaine qui, contrairement à la Turquie, serait en mesure d`essayer de l`arrêter.

Cependant, même si un accord ne va à travers elle ne garantirait pas le développement du Léviathan. Dans le cadre il n`y a pas d`obligations contraignantes sur les compagnies de gaz pour développer les gisements de gaz et il n`y a aucune mention de sanctions à leur encontre s`elles ne développent pas le domaine en 2019. Cependant amenant Gazprom en jeu limiterait les options de réglementation israéliennes et la capacité du gouvernement israélien d`agir contre le monopole du gaz s`elles ne respectent pas les lignes directrices du cadre.

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