Quelles sont les principales raisons?
Azvision.az présentera des matériaux sur le moment le plus dramatique de l`histoire aux lecteurs.
Des conditions pour la délivrance de territoires azerbaïdjanais occidentaux ont été créées pendant la Première guerre mondiale. Il y avait 150 mille soldats arméniens dans l`armée russe qui a essayé de saisir l`Anatolie orientale. En Novembre 1917, après le coup d`état en Russie les troupes russes ont remis leurs armes et munitions aux commandants arméniens. Après cela, des pogroms ont commencé.
L`armée arménienne reculant sous le commandement d`Andranik, Hamazasp, Dron et Njdeh a commis un véritable génocide contre les musulmans à Arzurum, Kars, Erevan et Zanguezour. Sous l’étendard du bolchevisme et sous le prétexte de la lutte contre des éléments contre-révolutionnaires, des formations armées commandées par Stépane Chaoumyan à partir de mars 1918 ont mis en œuvre un plan monstrueux d’extermination des Azéris dans le gouvernement de Bakou, et en peu de temps, une partie importante cette cité a été réduite à l’état de ruine.
Ces opérations d’extermination ont été réalisées avec une cruauté particulière à Bakou, Chamakhi, Gouba, Karabakh, Zanguezour, Nakhtchyvan et Lankaran. Les habitants ont été massivement massacrés sous le seul prétexte qu’ils étaient des Azéris de souche, les localités ont été brûlées, les monuments nationaux culturels, les écoles, les hôpitaux, les mosquées et les autres bâtiments détruits et anéantis. Plus de 100000 Azéris ethniques ont ainsi été tués par les Arméniens durant cette période dans le Caucase du Sud.
Fatali Khan Khoyski donne des informations à l’Assemblé Nationale à propos de ce problème. K.Khasmammadov, M.Y.Jafarov, A.Cheykhulislamov, M.Maharramov indiquent l’impossibilité de la concession d’Erevan aux arméniens. Deux jours après,les membres de l’Assemblé Nationale d’Erevan, Mir Hidayat Seyidov, Bagir Rzayev et Nariman bey Narimanbeyov protestent la concession d’Erevan aux arméniens.
Notons que, en mai 1918, des troupes turques ont nettoyé des villes Gyumri et “Boyuk garakilse” des troupes arméniennes.
Khalil Bey Khasmammedov, Mammed Yousif Jafarov, Akber aga Cheykulislamov, Mahemmed Maherremov prendrant parole sur cette question ont déclaré que décision de donner le territoire azerbaïdjanais Erevan à l’Arménie est un grand malheur.
La réunion de l’Assemblé Nationale d’AzerbaÏdjan qui a eu lieu le premier juin, n’accepte pas cette protestation. En même temps,ils prennent une décision d’envoyer une délégué à la ville à propos de la concession d’Erevan. D’après le protocole de la réunion de l’Assemblé Nationale datant du 29 mai 1918, 20 personnes sur 28 de la liste votent pour cette décision. Une personne est contre et trois sont neutres.
Le 28 mai 1918, après la proclamation de son indépendance, l’Azerbaïdjan a de nouveau rencontré les prétentions territoriales des Arméniens. Tenant compte de la situation historique et politique créée, et dans le but de stopper leurs prétentions territoriales et leurs attaques répétées contre eux les Azéris ont décidé, en 1918, de donner aux Arméniens le territoire du khanat d’Erevan. Ainsi donc, l’Arménie avec sa capitale installée dans la ville d’Erevan a été créée sur des terres historiques azéries.
Mais, même après cela, la partie arménienne a encore fait valoir des prétentions territoriales et le déplacement forcé des Azéris de leurs terres historiques a continué. C’est ainsi que le mahal Zangezour a été occupé à son tour à la suite d’une agression arménienne et la partie azérie a obtenu une frontière avec l’Iran.
Lors de la réunion du Conseil national tenue le 1er Juin, les membres du Conseil d`Erevan Mir Hidayet Seyidov, Baghir Rzayev et Nariman bey Narimanov ont fait une protestation écrite sur la décision de compromis, mais ils n`ont pas obtenu aucun résultat.
Le premier ministre de la République d`Azerbaïdjan Fatali Khan Khoyski a écrit à Mehmet Hajınski, ministre des Affaires étrangères: “Nous avons mis fin à tous les controverses avec les Arméniens. Ils vont accepter l`ultimatum et mettre fin à la guerre. Nous avons pris une décision de donner Erevan à l’Arménie”.
Mais, après le déplacement de Tbilissi à Erevan, le gouvernement arménien continue son génocide contre les Azerbaïdjanais à Erevan et d`autres territoires historiques de l`Azerbaïdjan.
Le traité de Batoum a été signé à Batoum entre la République démocratique d`Arménie, la République démocratique d`Azerbaïdjan, la République démocratique de Géorgie et l`Empire ottoman le 4 juin 1918. Il fut le premier traité de l`Arménie et l`Azerbaïdjan. Il se composait de 14 articles. Selon cette traité, le territoire de la République d`Arménie était d`environ 10 000 kv.km et sa population constituait de 321 mille personnes.
Lors de la réunion du Conseil national tenue le 13 Juin des nouvelles sur les génocides commis par les Arméniens contre les musulmans. On note que 150 mille personnes ont été devenues des réfugiés, 206 villages ont été dévastés par les Arméniens. Le Conseil national a décidé d`envoyer un représentant à fournir une assistance financière aux réfugiés à Erevan. Il a été demandé au commandant des troupes turques sur le territoire de la province d`Erevan qu’ils influencent le gouvernement de l’Arménie pour l’aide alimentaire aux réfugiés et de les retourner dans leurs foyers.
La saisi de Zanguezour par les forces armées arméniennes sous le commandement d’Andranik, le gouvernement arménien à considérer le Haut Karabakh comme un territoire contesté ont forcé la diplomatie azerbaïdjanaise à prendre les mesures adéquates. Dans une lettre au représentant de l`Arménie en Géorgie envoyé par la représentation diplomatique de Azerbaïdjan la considération du Haut-Karabakh comme la zone contestée par l`Arménie signifie la violation de l`accord acquise entre les parties, au fond de la revendication irréaliste de l’Arménie la partie d’Azerbaïdjan a fait savoir de conserver le droit sur une partie des gazas d’Irevan et de Novo-Bayazid, de la ville d`Erevan, Etchmiadzine de la province d’Irevan.
Selon la base du traité de Mudros signé le 30 Octobre 1918, après le retrait des troupes turques du Caucase du Sud les Arméniens lancent la deuxième étape de conquête et de massacre massif contre les Azerbaïdjanais dans la province d’Irevan.
Dans la lettre envoyée le 4 Janvier 1919 le dirigeant de l’Organisation des Compatriotes de la province d’Irevan Taimur Khan Makinsky du Décembre 1917 à Juin 1918 - avant l`arrivée des troupes turques dans la province d`Irevan, par les forces armées arméniennes, plus de 200 colonies musulmanes ont été détruites, brûlé une partie de la population tués, certains d`entre eux ont été détruits dans les montagnes pour échapper à la faim et le froid.
Selon ses informations les forces armées arméniennes se déplacent dans la direction de Nakhchivan en saissant entièrement le gaza de Surmaly et un partie des gazas d’Irevan, Etchmiadzine et Sharur-Daralayaz. La population musulmane innocente est tuée ou expulsés de leurs villages et de fuir vers l`Iran sur les routes de montagne ou cela signifie la mort inévitable. Taimur Khan Makinski a écrit que des réfugiés arméniens venus de Turquie se sont installaient dans les villages musulmans évacués par la force.
Le 4 janvier 1919, les membres du parlement Makinsky Taimur Khan Muharram Məhərrəmovun et Akbaraga Seyxulislamovun dans une lettre, signée par un groupe d`intellectuels de la province d’Erevan et adressée au président du Parlement de la province d’Erevan, il avait indiqué que 500000 populations non musulmans se sentent purement eux-mêmes une partie intégrante de l`Azerbaïdjan et souhaite que les Arméniens ne leur empêchent pas de vivre en sécurité jusqu’à la détermination de leur destins dans la Conférence de paix de Paris.
L’attitude pro-arménienne du général A. Tomson, commandant des forces alliées dans le Caucase du Sud avait provoqué les Arméniens à saisir des nouveaux territoires. Le 28 mai 1919, l`annexion du Parlement arménien a adopté l’acte de création de l’Etat "Arménie unie", en annexant 6 provinces de la Turquie en Arménie. Les territoires de Azerbaïdjan revendiqués par le gouvernement arménien ont été inclus mais également au plan de "L’Arménie unie ".
Le Journal "Azerbaïdjan" (en russe) publié dans les dates 29 Juin-1 Juillet 1919 dans un article intitulé «la situation des musulmans en Arménie», l`article écrit sur la situation tragique de la population azerbaïdjanaise de la ville d`Erevan: «La plupart plus de belles maisons et jardins d’Erevan appartenaient à des musulmans ... la population musulmane de la ville avaient fui la ville dans la peur lorsque les troupes turques s’étaient rapprochées à Irevan. Leur propriété étaient possédés par des réfugiés arméniens venus de la Turquie. Musulmans qui acceptent les autorités arméniennes à leur retour à la ville avait été complètement volé par la voie ... le gouvernement de l`Arménie des milliers d`Arméniens ont été volés, affamés, malades musulmans sont contraints de vivre à l`extérieur ... difficile à décrire la torture par les musulmans. Beaucoup de gens comptent sur elle et deviennent fous ... " Musulmans, qui acceptent les autorités arméniennes, pendant leur retour à la ville ils avaient été complètement volé dans la voie ... le gouvernement de l`Arménie forçait des milliers de gens de vivre à extérieur affamés, malades... C’est difficile à décrire la torture des musulmans. Beaucoup de gens ne tolèrent pas et deviennent fous ... "
Lors de la réunion du Parlement azerbaïdjanais le 5 Janvier 1920 la question des réfugiés a été discutée, il a été noté que 300 mille réfugiés de l’Arménie sont arrivés. En Avril 1920, après l’arrivée des bolcheviques au pouvoir en Azerbaïdjan, l`ampleur des massacres commis par le gouvernement Dachnak arménien contre les Azerbaïdjanais entre à une nouvelle phase et devient aiguë.
La raison principal de certains Azerbaïdjanais d’éviter être massacré par les Arméniens à Erevan a été de vivre compacte(dans la ville Demirbulag Tepebashi, ville château et les zones de la ville ancienne), elle avait le contrôle autant que possible de la représentation diplomatique d`Azerbaïdjan, du ministère des Gardiens, des représentants de la Société de bienfaisance musulmane dans la ville d`Erevan. Quant aux endroits les forces armées arméniennes assassinaient le peuple azerbaïdjanais par l`absence de contrôle, la façon dont ils veulent mettre en œuvre.
En 1916, si la population azerbaïdjanaise de la province d’Erevan a été identifié 373 582, mais en Novembre 1920, seulement 12 000 Azerbaïdjanais ont été enregistrés dans la RSS d`Arménie.
Après la mise en place du pouvoir soviétique en Arménie, quelques Azerbaïdjanais pourraient retourner dans leurs foyers. En 1922 seulement 5124 Azerbaïdjanais vivaient en Arménie , alors que le nombre d`Arméniens a atteint 40396. En d`autres termes, les Azerbaïdjanais ont diminué 2,5 fois en 1918-1920, le nombre d`Arméniens a augmenté d`environ 4 fois dans la même période.
Lors de la préparation du matériel il a été utilisé de "l’Encyclopédie de la République démocratique d`Azerbaïdjan" et des livres et des articles de l`historien Nazim Mustafa)
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