Sont concernés la Syrie, l`Irak, la Jordanie, la Turquie, le Liban, l`Egypte, la Tunisie, l`Algérie, la Libye, la Palestine, le Yémen, l`Afghanistan et l`Iran.
«Afin de traiter les racines des problèmes qui frappent le Moyen-Orient, dont celui des réfugiés, le Japon met en oeuvre une aide humanitaire à court terme, mais aussi une coopération au développement sur le long terme» notamment via des programmes destinés à 20.000 personnes, est-il expliqué dans le document.
Dans la même optique, l`archipel avait déjà versé l`an dernier 1,5 milliard de dollars, se jugeant plus à même de fournir une assistance financière que d`accueillir des réfugiés.
Il a néanmoins cette fois fait un petit effort en décidant de recevoir «jusqu`à 150 étudiants syriens au cours des cinq prochaines années».
Le Japon, où domine l`esprit insulaire, a longtemps été allergique à l`accueil d`étrangers afin de préserver son âme et sa culture, et trie ceux qu`il accepte sur son sol.
Il a approuvé les dossiers de seulement 27 réfugiés et rejeté la quasi-totalité des demandes d`asile en 2015 (au nombre de 7.586).
Seulement environ 1,5 million d`étrangers sont installés dans le pays sur une population totale d`un peu plus de 127 millions d`habitants, soit moins de 2%, ce qui fait du Japon l`un des pays développés les plus fermés au monde.
Le sommet du G7 va réunir les 26 et 27 mai à Ise-Shima, dans le centre de l`archipel, les chefs d`Etat et de gouvernement du Japon, des Etats-Unis, de France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Canada, avec la lutte contre le terrorisme et la crise des réfugiés parmi les principaux sujets de préoccupation.
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