Un résultat que les scientifiques déclarent avoir obtenu en ne travaillant pas sur l`étude de l`ADN ou de l`ARN des virus, comme le font la plupart des chercheurs en virologie, mais en se concentrant sur l`extérieur du virus, rapporte le site Macromolecules. Ainsi, les chercheurs se sont intéressés aux glycoprotéines qui entourent les virus.

Ces dernières forment une substance, que l`on peut comparer à du miel, qui colle le virus aux cellules saines et les rend malades. «Quel que soit le virus et la façon dont il mute, il va avoir ces substances à la surface; elles ont des charges électriques (certaines positives, d`autres négatives) auxquelles des produits chimiques peuvent coller.»

Plusieurs années d`essais cliniques

C`est par cette caractéristique que les chercheurs d`IBM et d`IBN envisagent de piéger le virus car la macromolécule qu`ils ont créé utilise ces liaisons électrostatiques pour s`accrocher au virus et lui ôter toute faculté d`infecter des celulles saines. La macromolécule a été testée en laboratoire sur une large gamme de virus comme celui de la grippe Ebola ou de l`herpès.

Les premiers résultats montrent que les virus n`opposent aucune résistance à ses attaques. En contrôlant l`acidité, la macromolécule bloque toute possibilité de réplication du virus qui ne peut ainsi plus se propager. Sur le long terme, l`utilisation de la macromolécule à destination des êtres humains demandera encore plusieurs années d`essais cliniques.

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