La réduction la plus forte a été enregistrée dans les pays de l`Est, avec un taux réduit de plus de moitié (88% à 42%) lorsqu`elle est restée stable dans les pays en développement, révèle l`étude. Le taux a également baissé en Europe méridionale (de 39% à 26%), en Europe du nord (22% à 18%) et en Amérique du nord (25% à 17%) au cours de la même période.
Un taux stable dans les pays en développement
En revanche, dans les pays en développement, où les moyens de contraception sont parfois rares, le nombre d`avortement est resté stable. «Les services du planning familial ne semblent pas en mesure de répondre au désir grandissant d`avoir des familles plus réduites», souligne Gilda Segh de l`Institut Guttmacher à New-York qui a coordonné l`étude.
Sur la période 2010-2014, le taux le plus élevé d`avortement (32% des grossesses) était observé en Amérique latine, où plusieurs pays ont pourtant des lois très restrictives en la matière. Une politique qui «n`empêche pas les avortements en les criminalisant» mais qui «conduit plutôt les femmes à recourir à des services ou a des méthodes illégales», note la professeur Diana Greene Foster de l`Université de Californie dans un commentaire joint à l`étude.
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