HSBC critique le double jeu de Kerry
"D`un côté, Washington continue d`interdire aux banques et sociétés américaines de faire des affaires liées avec l`Iran… et de l`autre, M. Kerry veut que les banques non-américaines traitent avec l`Iran sans courir aucun risque de commettre des délits financiers", a-t-il martelé.
La prise de position de Levey intervient quelques jours après que Kerry eut assuré les banques européennes qu`elles ne devaient pas craindre la reprise des relations commerciales avec l`Iran.
"Nous voulons dire clairement que des activités légitimes, qui sont définies de manière claire sont accessibles aux banques", a dit jeudi le secrétaire d`État américain.
Levey, qui était le sous-secrétaire de la Trésorerie américaine entre 2004 et 2011, a expliqué: "Il n`y a pas de telles assurances quant à la mise en oeuvre des réglementations".
"Le département d`État ne joue aucun rôle significatif dans ces prises de décision" a-t-il poursuivi.
En décembre 2012, HSBC s`était vu infliger par les autorités américaines une amende de 1,92 milliard de dollars pour diverses infractions incluant des activités avec l`Iran et du blanchiment d`argent au Mexique.