ANSA: La centrale nucléaire de Metsamor pose une menace très sérieuse

  14 Mai 2016    Lu: 1065
ANSA: La centrale nucléaire de Metsamor pose une menace très sérieuse
Située dans une zone sismique, la centrale nucléaire de Metsamor constitue une très grande menace pour l`Azerbaïdjan, la Turquie, l`Iran et la Géorgie, a déclaré dans un communiqué l`Institut des problèmes de radiation de l`Académie Nationale des Sciences d`Azerbaïdjan (ANSA).
Selon la déclaration, la centrale fut équipée de deux réacteurs nucléaires. Le premier réacteur de la centrale a été mis en service en 1976, le deuxième en 1980. La centrale nucléaire se situe à 28 km d’Erevan, à 120 km des frontières de l’Azerbaïdjan et de la Géorgie, à 60 km de l’Iran et à 16 km de la Turquie. Metsamor fonctionne avec 42 tonnes de combustible nucléaire annuelle.

En 1989, l’activité de la centrale nucléaire a été gelée suite au séisme qui s’est produit en 1998 à Spitak, à 75 km de Metsamor. Cependant, l`un de ses deux réacteurs a été de nouveau mis en service à nouveau en 1993. Ce bloc expire en 2016.

La déclaration dit que l’Agence internationale de l`énergie atomique (AIEA) réexaminera la question de prolongation de la période de fonctionnement de la centrale de Metsamor.

« La centrale nucléaire constitue une menace très grave. Une décision a été prise en 2009 pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire. La centrale n`a pas été construite en raison du manque de fonds. Il ne fait aucun doute que la centrale nucléaire de Metsamor est une grande menace pour la région, et n’est pas en bon état. Nous devons donc exhorter la communauté internationale que la centrale doit être arrêtée. Autrement dit, l’Agence internationale ne devrait pas autoriser la centrale de Metsamor à fonctionner » a indiqué le communiqué.

L’Institut des problèmes de radiation a également ajouté que la question de la fermeture de Metsamor a été soulevée depuis longtemps.

« L’Azerbaïdjan a besoin de gagner des partenaires sur ce problème. L’Iran, la Turquie, la Géorgie et les pays membres de l`AIEA devraient démontrer une position au sujet de la fermeture de la centrale, puis l`AIEA devrait prendre une décision à cet égard » dit la déclaration.

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