Toutes les ressources nécessaires visent aujourd`hui à surmonter les conséquences de l`occupation, et à lutter pour la restauration de l`intégrité territoriale du pays, a déclaré le sous-ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Khalaf Khalafov, au cours des discussions « Les incidents récents sur la ligne de contact : les problèmes du droit international humanitaire », organisées vendredi à l’Assemblée Nationale.

Khalafov a noté que les revendications territoriales de l`Arménie contre l`Azerbaïdjan sont à la racine du conflit : « Leur objectif - la reconnaissance de l`occupation au niveau international. Je veux parler du document relatif à la création du format politique, qui a été adopté en 1992 à Helsinki. Ce conflit n’est pas national, mais international. Parce que, l’agression militaire et les revendications territoriales (au niveau de l`Etat) d’un pays voisin contre l’Azerbaïdjan se trouvent à la racine de ce conflit. Je vais révéler aussi certains points pour la première fois. Malheureusement, lors de l’adoption de la décision à Helsinki, on a appelé le conflit du Haut-Karabakh. Ce fut une manifestation de doubles standards. Alors que le gouvernement azerbaïdjanais n`a pas réussi à empêcher cela. En fait, le conflit entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan, est basé sur l`agression militaire de l`Arménie contre le pays voisin, ainsi que l`occupation de ses territoires. Et dans l`acte d`indépendance de l`Arménie, il y avait une référence à l`unification du Haut-Karabakh à l`Arménie. L’Etat arménien, immédiatement après sa création, a mis en avant des revendications territoriales sur le Karabakh ».

Selon le sous-ministre, l`Union européenne à une perte aujourd`hui pour voir à sa porte un million de réfugiés. « Toutefois, l`Azerbaïdjan est de faire face au problème des réfugiés et des personnes déplacées. Il a dit que la raison pour laquelle l`Arménie avait utilisé des armes lourdes au début d’avril, est de créer un nouveau flux de personnes déplacées à l`intérieur. Il peut y avoir des conséquences très graves. Je crois que la communauté internationale, l`Union européenne, les principaux Etats du monde sont conscients de ces conséquences. Par conséquent, la communauté internationale a tenté de parvenir à un cessez-le-feu. Au cours de ces développements, ils ont vu le vrai visage de l’Etat agresseur. Donc, l`Azerbaïdjan a suspendu unilatéralement le feu, cependant, l`Arménie a attaqué pour reprendre les positions perdues. Je suis fier que cette fois aussi, l’armée azerbaïdjanaise a défendu nos terres et nos citoyens. Bien que relative, mais un cessez-le-feu a été restauré. Dans les pays étrangers, on me demande, quel genre de cessez-le-feu, qui est violé une centaine de fois pendant la journée ? Nous ferons tout notre possible pour libérer nos territoires » a-t-il conclu.

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