Alors que l’actrice viendrait de rompre avec la chanteuse et actrice française Soko et que la presse people américaine fait écho d’un rapprochement avec son ex-petite amie Alicia Cargile, Kristen Stewart, interrogée sur ses préférences sexuelles par le magazine Variety, a refusé d’être mise dans la case lesbienne, expliquant que l’amour n’avait pas besoin d’étiquette.

«La nouvelle génération n`impose pas de définir sa sexualité»

«Je ne me définis pas pour le moment, et cela n’est que la base de ce que je suis» a commencé par dire celle qui sera l`une des stars les plus en vue du Festival de Cannes, à la fois à l’affiche de «Cafe Society» de Woody Allen (qui fait l`ouverture) et de «Personal Shopper» d`Olivier Assayas (en compétition officielle).

Connue pour avoir entretenu il y a quelques années une relation avec son partenaire dans «Twilight», Robert Pattinson, Kristen Stewart explique que la nouvelle génération n’impose pas de s’afficher, ni même de se définir soi-même.

«Il y a une acceptation qui devient vraiment sous-jacente et qui est cool. Tu n’es pas dans l’obligation d’immédiatement savoir comment tu te définis toi-même» explique-t-elle.

Si elle confie avoir pu ressentir par le passé une forme de pression quant à devoir se définir justement, Kristen Stewart affirme l’avoir balayée. « J’avais besoin d’avoir des réponses sur qui j’étais vraiment. Je ressentais cette forme de responsabilité bizarre, parce que je ne voulais pas apparaître craintive. Cependant, aucune identité établie ne me semblait appropriée. Je me suis donc dit : «Eh mer**! Comment puis-je définir cela? Je ne le ferai pas! »

Loin de se détacher des combats menés par les mouvements LGBT dont elle rappelle «l’importance», l’actrice ne souhaite cependant pas devenir la porte-parole d’une communauté, ni servir d’exemple aux homosexuels qui se poseraient des questions : «Je ne veux pas être cet exemple, c’est trop facile ! Je ne veux pas leur faire croire qu’il est stupide d’avoir un temps difficile à ce sujet».

Hors de question pour la star de faire son coming-out donc. Déjà en septembre dernier elle avait confié au magazine Nylon : «Si vous avez vraiment le besoin de vous définir sexuellement et que cela reflète réellement ce que vous êtes, alors vous le faites. Mais je suis une actrice ! Ma vie entière est basée sur une p*tain d`ambiguïté, et j`adore ça».

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