Le KCK (branche urbaine du PKK) et sa branche jeunesse approchent les jeunes et les enfants afin de les «endoctriner» et d’en faire des «sympathisants».
Les enfants finissent par se trouver dans les camps d`entraînement et deviennent des terroristes.
Ils sont d’abord utilisés dans des «affrontements urbains» contre les forces de l’ordre. Le PKK leur fait jeter des pierres ou des cocktails Molotov.
Ceux qui sont les plus actifs sont très vite repérés par les dirigeants de l’organisation terroriste.
Ils sont ensuite intégrés soit par la manipulation psychologique soit par la force et la menace, dans les camps d’entraînement se trouvant dans les zones montagneuses.
D’après les forces de l’ordre turques, environ 40% des militants du PKK se trouvant dans les zones rurales et montagneuses ont entre 11 et 18 ans.
Ceux de moins de 15 ans représenteraient 10% des effectifs de l’organisation terroriste.
Le mois dernier, lors des opérations sécuritaires contre le PKK à Yuksekova, district de Hakkari, un terroriste a été éliminé et les militaires ont retrouvé sur lui plusieurs documents relatifs au «recrutement» d’enfants mineurs dans les rangs de l’organisation terroriste.
Il y était notamment indiqué que les images des enfants terroristes ne devaient surtout pas être utilisées dans les médias proches du PKK, une preuve de l’utilisation des enfants dans les attaques armées.
Un terroriste qui s’était rendu aux forces de sécurité, a expliqué avoir rejoint le PKK à l’âge de 13 ans.
Il aurait ensuite bénéficié d’une formation à l’utilisation des armes dans le camp de Gara, dans le nord de l’Irak, avec d’autres enfants ayant entre 11 et 15 ans.
Par ailleurs, certains dirigeants du PKK, dont Duran Kalkan, a été pris en photo en compagnie de plusieurs jeunes filles mineures.
Des soupçons ont été maintes fois exprimés quant à des cas d’abus sexuels envers les jeunes filles.
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