Washington obligé d’examiner la pétition contre la «loi Magnitski»

  06 Mai 2016    Lu: 1103
Washington obligé d’examiner la pétition contre la «loi Magnitski»
En deux semaines, plus de 100 000 personnes ont signé la pétition demandant de supprimer la soi-disant «loi Magnitski» visant à sanctionner des fonctionnaires russes qui auraient une part de responsabilité dans la mort de l’avocat Sergueï Magnitski.
Cette pétition a été publiée sur le site de la Maison-Blanche le 23 avril dernier. A l’heure actuelle, elle a recueilli 109 079 signatures, presque 10 000 plus que nombre nécessaire à son examen par l’administration du président des Etats-Unis. En 60 jours, tous ceux qui l’ont soutenue doivent recevoir une réponse officielle des autorités américaines.

«Nous demandons à ce que la "loi Magnitski" soit annulée car elle a été adoptée suite au lobbying de deux fraudeurs, Browder et Khodorkovsky, recherchés par les services d’ordre russes», peut-on lire dans le texte. «Leur activité de lobbysme a été prouvée par des journalistes citoyens, et a agi contre l`intérêt national des Etats-Unis», soulignent ses auteurs.

Dans les faits, il s’agit de William Browder, président du fond d’investissement Hermitage Capital où travaillait l’avocat russe Sergueï Magnitski, qui a été arrêté pour évasion fiscale présumée. En novembre 2009 Sergueï Magnitski est mort d’une crise cardiaque dans un centre de détention provisoire.

Alors que William Browder a prétendu qu’il était mort suite à des mauvais traitements ou même qu’il avait été tué, influençant ainsi l’adoption de la «loi Magnitski», sanctionnant une soixantaine de Russes qui d’après Hermitage Capital, seraient responsables de la mort de l’avocat. Plus tard cette liste a été élargie de façon à contenir toutes les personnes qui, de l’avis de Washington, violent les droits de l’Homme en Russie.

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