La préfecture a également condamné les dégradations "répétées" ainsi que les attaques "récurrentes" contre les forces de l`ordre, survenues notamment en marge de la manifestation le 1er mai et du dernier rassemblement jeudi dernier dans toute la France contre la loi Travail.
Alors que les autorités publiques resserrent l`étau sur les manifestants, dont une partie a été qualifiée de "casseurs" par le ministre de l`Intérieur Bernard Cazeneuve, ces derniers ont étendu la portée des protestations contre le gouvernement, notamment devant l`Assemblée nationale.
Des centaines de manifestants se sont réunis mardi matin devant l`Assemblée qui entame le débat sur le projet de loi controversé de la ministre du Travail Myriam El Khomri. Les députés débattront ainsi durant deux semaines du texte qui vise à assouplir les conditions de travail, d`embauche et de licenciement.
Face à de nombreuses oppositions de la part des syndicats et des étudiants, le gouvernement a considérablement modifié le contenu du texte avant que la commission des Affaires sociales fasse à son tour une nouvelle modification importante.
L`exécutif mise pour le moment sur une adoption "classique" du projet de loi, notamment par le vote des parlementaires, sans recourir à l`article 49-3 de la Constitution française qui permet au gouvernement de passer outre de l`organe législatif. Dans un entretien au Parisien, la ministre El Khomri a notamment dit ne pas être "dans la perspective" d`imposer ce dispositif utilisé en 2015 pour faire adopter la loi sur la libéralisation des marchés, baptisée "loi Macron", portant le nom du ministre de l`Economie Emmanuel Macron.
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