Parmi les 290 députés figurent 17 femmes, dont 15 réformatrices et modérées. Elles auraient pu être 18, mais l`élection de la candidate élue au premier tour à Ispahan a été invalidée et un nouveau vote y aura lieu à une date indéterminée.
Les femmes sont ainsi plus nombreuses que les députés religieux. Dans le parlement sortant, il y avait 27 religieux et 9 femmes, toutes conservatrices.
Ces derniers temps, les discussions au sujet des droits des femmes prennent de l`ampleur dans les médias iraniens.
La vice-présidente chargée des femmes et des affaires familiales, Shahindokht Molaverdi, et l`ex-ministre de la Santé du pays, Vakhid Dastjerdi, ont récemment évoqué ce thème dans une émission télévisée. Elles ont noté que quoique l`ancien parlement ait adopté une série de décisions d`importance cruciale relatives aux droits des femmes, elles sont restées sur le papier.
En Iran, la plupart des lois importantes sont adoptées par la majorité masculine des parlementaires. Ainsi, pour parvenir à résoudre les problèmes des femmes dans leur ensemble, il est important d`augmenter le nombre de ces dernières au sein des institutions politiques, législatives et judiciaires. Les femmes iraniennes placent donc tout leur espoir dans le nouveau Majlis.
Les partisans du président iranien Hassan Rohani ont obtenu 143 sièges au parlement renouvelé, devenant le plus important groupe de députés. Avec trois sièges de plus, ils auraient pu avoir la majorité au parlement.
En Iran, il n`existe pas de partis politiques tels qu`on les voit en Occident. Deux forces – les fondamentalistes et les réformateurs – se disputent des sièges au parlement du pays. Les candidats se rangent du côté de personnalités influentes.
En 2015, les réformateurs modérés ont soutenu la conclusion d`un accord avec les pays occidentaux sur le nucléaire iranien. Cette entente a permis d`obtenir la levée des sanctions internationales contre Téhéran. Le succès des réformateurs aux législatives pourrait augmenter les chances de Hassan Rohani de l`emporter lors de la prochaine présidentielle programmée pour 2017.
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