Hamid-Reza Daie-Taghi, Jabar Araghi et Pouya Izadi, tous les trois membres des Gardiens de la révolution, sont les derniers "défenseurs" du mausolée de Zaynab, la petite-fille du Prophète, située dans la banlieue de Damas, et "martyrs" dans la guerre que mène le président syrien, Bachar Al-Assad, l`allié proche de Téhéran, contre l`Etat islamique et ses opposants. La nouvelle de ces morts, annoncée ce mardi 27 octobre, fait suite à celle du décès d`Abdollah Bagheri Niarki, l`ancien garde du corps de l`ex-président iranien Mahmoud Ahmadinejad (2005-2013), survenu en Syrie, vendredi 23 octobre.
Cette flambée du nombre de pertes des forces iraniennes en Syrie peut s`expliquer par la présence, renforcée depuis quelques semaines, des "conseillers" iraniens en Syrie, d`ailleurs confirmée par le responsable des relations publiques des Gardiens, Ramzan Sharif. "A la suite des événements récents sur le terrain en Syrie et de la victoire du front de résistance islamique [les forces loyales à Bachar Al-Assad] contre les groupes terroristes et djihadistes, nous y avons œuvré à une augmentation des conseillers iraniens selon les besoins", a-t-il déclaré dimanche 25 octobre.
Contrairement aux informations relayées par médias, observateurs et diplomates arabes, Téhéran n`a jamais confirmé l`implication directe de ces forces dans les combats en Syrie. Les autorités iraniennes continuent à marteler que les militaires iraniens en Syrie n`ont qu`un rôle de conseiller auprès de l`armée syrienne.
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