«Même si les techniques d’imaginerie telles que l’IRM ou les ultrasons permettent de localiser précisément une tumeur avant la chirurgie, au moment de l’ouverture de la boite crânienne et tout au long de la procédure, il y a de nombreux facteurs qui peuvent mener à la perte de sa position. Donc l’ablation dépend de l’expérience, ainsi que de la vue et du toucher du chirurgien», affirme David Oliva Uribe, chercheur ayant mis au point le système.
Pour le moment, ce scalpel est à l’état de prototype et des tests ont été menés, avec succès, sur des tumeurs artificielles sur des cerveaux de cochons, dont la structure présente de nombreuses similitudes avec celui de l’Homme. Dans le futur, il pourrait par ailleurs être utilisé dans le cadre d’opérations dans d’autres endroits du corps, tels que les intestins ou l’estomac. Le chercheur à à la Vrije Universiteit Brussel n’exclut pas non plus que l’objet soit utilisé en télé opération, lors de chirurgies assistées par ordinateur.
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