e n`est pas la première tentative de S.Kidman and Cо. de vendre son entreprise fondée en 1899. Ses troupeaux de bétail (185.000 bovins) assurent de la viande de bœuf aux marchés du Japon, des Etats-Unis et de l`Asie du sud-est.
Dans le même temps, ce n`est pas la première fois que les capitaux chinois tentent d`avoir un morceau du gâteau australien équivalent à la surface de l`Irlande.
Le contrat précédent, qui était prévu pour novembre dernier, a été rejeté par le ministre australien des Finances Scott Morrison. Il a critiqué le contrat à venir puisqu`il "allait à l`encontre des intérêts nationaux". Pourquoi? Primo, la taille de la société, secundo, une des régions hébergeant des prés et des fermes de l`entreprise avoisine le polygone australien d`essais de missiles Woomera.
Et selon les lois australiennes, la vente des biens immobiliers aux étrangers ne se réalise qu`après avoir été approuvée par le ministère des Finances et par le Conseil pour les investissements étrangers.
Aujourd`hui, on espère que le même destin n`arrivera pas au contrat actuel. Les terres d`exploitation agricole près du polygone ont été exclues du contrat, ce qui accroît la probabilité que 80% des avoirs de S.Kidman and Cо se retrouveraient bientôt dans les mains de la Chine. Le reste des avoirs deviendra la propriété de la compagnie Australian Rural Capital.
Cependant, l`inquiétude que le contrat menace la sécurité nationale reste toujours profondément ancrée dans la société australienne.
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