La grève, qui est à sa deuxième journée, pourrait aller vers des revendications plus tranchées étant donné les slogans lancés ce lundi, comme «non à la privatisation» et «non à la réduction des droits des travailleurs dans le secteur pétrolier».
Des sources au syndicat du secteur pétrolier au Koweit ont indiqué, lundi à Anadolu, qu’une «médiation parlementaire et gouvernementale» a été mise en place pour tenter de finir la grève, mais que les décisions prises par certaines entreprises vont à l’encontre de cette initiative, comme celle de retirer les voitures de fonction aux grévistes.
La société nationale de pétrole du Koweit a annoncé de son côté lundi avoir réussi à faire fonctionner toutes ses installations selon la stratégie de gestion de crise de l’entreprise malgré la grève des travailleurs.
«Tous les plans programmés pour gérer la crise ont été actionnés et exécutés» a déclaré l’entreprise dans un communiqué diffusé par l’agence de presse koweitienne (officiel). Elle a ajouté qu’elle a ainsi réussi à approvisionner les centrales électriques et les stations de carburant pour satisfaire les besoins du marché local.
Le gouvernement koweitien avait reconnu dimanche que la production du pays en pétrole a pâti de la grève entamée par les travailleurs, menaçant les grévistes de «de devoir rendre des comptes» pour leur action.
Koweit: La grève menace la production du secteur pétrolier
18 Avril 2016
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Les travailleurs du secteur du pétrole et de la pétrochimie au Koweit poursuivent, ce lundi, une grève générale pour protester contre ce qui a été convenu d’appeler «le projet de l’alternative stratégique» qui est une nouvelle grille de salaires, considérée comme portant atteinte à leur acquis financiers et de carrière.
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