« Les Etats-Unis sont préoccupés par l`élection, pour laquelle ils ont besoin du soutien de la diaspora arménienne. Le gouvernement de François Hollande a prouvé qu’il n’est pas si fort. La Russie a agi en tant qu’initiateur pour dégeler le conflit et d`autres pays ont salué ces efforts » a dit l’analyste politique, notant que maintenant, il y a la formule de Kazan de 2011 sur la table.
« En raison du manque de volonté politique à l`époque, cette formule n’a pas été remplie. Dans la formule, on entend un compromis temporaire historique. Selon le plan, d`abord, les districts environnants du Haut-Karabakh doivent être libérés. Leur nombre - sept. Combien districts doivent être libérés, est une question qui sera discutée au cours des négociations. Ceci est un accomplissement pour l`Azerbaïdjan » a-t-il dit. « Peut-être, les forces de maintien de la paix seront déployés dans la région. Plus important encore, l`Arménie sera libérée de blocus et son économie va croître ».
L`analyste politique a noté que l`étape suivante - la détermination du statut du Haut-Karabakh et le retour des réfugiés.
« Le mécontentement principal était dans cette matière. Quand aura lieu le référendum, combien de réfugiés seront retournés avant le référendum et où ils seront installés. Il y avait des problèmes à cet égard. L’Arménie a déclaré que depuis les résolutions de l`ONU et les principes de Madrid sont mentionnés, cela signifie que les résultats du référendum sont prédéterminés » a-t-il dit.
Selon Markov, l`Azerbaïdjan a atteint quelques objectifs : « La reprise des négociations gelées - une étape stratégique importante. L`Azerbaïdjan a démontré sa puissance militaire. Il est deux fois plus fort en termes d`équipement militaire. La population, d`autre part, a montré un immense soutien, les gens ont exprimé leur volonté de commencer une nouvelle guerre. L`Azerbaïdjan a réussi à faire un petit changement territorial » a-t-il souligné.
Le conflit du Haut-Karabakh est entré dans sa phase moderne en 1988, sur la base des revendications territoriales de la RSS d`Arménie contre la RSS d`Azerbaïdjan.
Une guerre féroce a éclaté entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan, en 1991-1994, pour la région du Haut-Karabakh de l`Azerbaïdjan. A la suite de la guerre, 20 pour cent du territoire de l`Azerbaïdjan - Haut-Karabakh et 7 districts adjacents (Latchine, Kalbajar, Aghdam, Fuzouli, Jabraïl, Goubadli, Zangilan), ont été occupés par les forces armées arméniennes, plus de 1 million d’Azerbaïdjanais sont devenus des réfugiés et des personnes déplacées internes. Les opérations militaires ont pris fin par un accord de cessez-le-feu signé entre l`Azerbaïdjan et l`Arménie, en mai 1994 à Bichkek.
Le Groupe de Minsk de l`OSCE est engagé dans le règlement du conflit du Haut-Karabakh. Le GdM est créé lors de la réunion du Conseil ministériel de l`OSCE à Helsinki, le 24 mars 1992. Le Groupe inclut l`Azerbaïdjan, l`Arménie, la Russie, les Etats-Unis, la France, la Pologne, l`Allemagne, la Turquie, la Biélorussie, la Finlande et la Suède.
Par ailleurs, le Groupe de Minsk de l`OSCE dispose une institution de coprésidence, composée de la Russie, des Etats-Unis et de la France, qui a commencé à fonctionner en 1996.
Les résolutions 822, 853, 874 et 884 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui ont été adoptées dans des intervalles courts en 1993 et d’autres résolutions adoptées par l`Assemblée générale des Nations Unies, l`APCE, l`OSCE, l`OCI et d`autres organisations exigent le retrait immédiat et inconditionnel des troupes arméniennes du Haut-Karabakh.
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