«Game of Thrones»: Guide des sorties culturelles pour se préparer à la saison 6

  16 Avril 2016    Lu: 660
«Game of Thrones»: Guide des sorties culturelles pour se préparer à la saison 6
La série la plus attendue du printemps mérite qu’on se cultive un peu avant de la découvrir
Le 24 avril 2016 verra le retour de Cersei, Tyrion, Jon (?), Daenerys et les autres (en France, ce sera le lundi 26 avril sur OCS). La saison 6 de Game of Thrones est d’autant plus attendue que, pour la première fois, tous les spectateurs seront sur un pied d’égalité. La série a en effet rattrapé, et même dépassé, l’intrigue des romans de George RR Martin dont elle est tirée.

Réviser tout Shakespeare

Pourquoi ? Parce qu’après des rois bâtards, un parricide, des amours incestueuses et autres joyeusetés, Game of Thrones promet encore de belles embrouilles familiales.

Comment ? On est sympa, on aurait pu vous faire réviser le concept de dramaturgie héroïque de L’Iliade d’Homère à Trop vite de Nabilla Benattia. On va se contenter de vous faire potasser le maître des intrigues de cour et de cœur avec coups bas en cascade et retournements de situation exponentielles : Shakespeare. Plutôt que de vous envoyer les 37 pièces, allez voir Gilles Cailleau. Le comédien et acrobate joue, seul en scène, les 37 intrigues en trois heures que dure Le Tour complet du cœur. Les rebondissements sont brossés à grands traits mais le comédien s’attarde sur quelques tirades ou épisodes savoureux dans un spectacle interactif et très drôle. Le Tour complet du cœur,
usqu’au 17 avril Parc de Choisy, Paris 13.

Pourquoi ? Parce qu’après Volantis et Braavos, on n’imagine pas que la saison 6 de Game of Thrones ne nous fasse pas découvrir la mythique cité ruinée de Valyria.

Comment ? Le musée du Louvre consacre une splendide exposition à Hubert Robert. Ce peintre du 18e siècle s’est rendu célèbre, entre autres choses, pour ses paysages de ruine. « Il suit une tradition venue d’Italie et une mode de l’époque, explique Guillaume Faroult, commissaire de l’exposition. Il y a alors une passion pour l’archéologie et l’Antique. Les peintres reconstituent des architectures antiques. Et comme Hubert Robert a une formation d’architecte, il excelle dans ce genre. Par ailleurs, il est cultivé, il lit le latin et le grec, ce qui est rare pour un artiste à cette époque. Donc, sa vision est nourrie. Par ailleurs, il suit la mode du sublime et dépasse l’idéalité antique pour livrer une réflexion sur le temps. Sans être un révolutionnaire, il est conscient que les civilisations passent. » Hubert Robert (1733-1808). Un peintre visionnaire, jusqu’au 30 Mai 2016 au musée du Louvre.

Se préparer à l’hiver

Pourquoi ? Parce que depuis trois saisons maintenant, Winter is coming.
Comment ? C’est so 2006, bien sûr mais Jon Snow non plus n’est pas au top de la mode. Aussi, allez donc vous en jetez un petit au Ice Kube Bar.

Visiter une forteresse maure

Pourquoi ? Parce que Daenerys, alias Emilia Clarke, a été vue pendant le tournage de la saison 6 avec une partie de sa cour dans une ruine espagnole du Xe siècle.

Comment ? Une compagnie low cost propose des vols pour Almeria, en Andalousie. L’occasion d’y visiter l’Alcazaba et les chemins poussiéreux foulés au printemps par la reine des dragons.

Se rappeler l’odeur du crottin

Pourquoi ? A la fin de la saison 6, on a laissé Daenerys Targaryen, en mauvaise posture, encerclée par des milliers de cavaliers dothraki.

Comment ? Si Daenerys n’a sans doute pas oublié comment monter à cheval, vous allez sans doute devoir réviser. Plutôt que de fastidieux cours d’équitation, passez directement à l’étape esthétique avec le nouveau spectacle de la compagnie Zingaro, actuellement en tournée, le bien nommé Elégies.

Elégies, jusqu’au 24 avril au Quartz de Brest, puis en tournée notamment à La Rochelle et Biarritz.

Accommoder les restes

Pourquoi ? Parce qu’après cinq saisons de guerres sanglantes et un hiver qui vient, Westeros va connaître la famine.

Comment ? Depuis quelques mois, le Freegan Pony propose des repas végétariens pas cher du tout cuisinés à partir des invendus de Rungis, dans une ambiance proche du squat.
Le Freegan Pony, sous le pont du périphérique, Porte de la Villette, Paris 19.

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