Rohani a salué, par ailleurs, le rôle joué par la Haute représentante de l`Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Federica Mogherini, au cours des négociations sur le nucléaire iranien. «Malgré qu’elle ne soit pas membre du groupe P5+1, l’Italie avait parfaitement accompli sa mission dans les négociations, grâce à la nomination de madame Mogherini en tant que responsable de la politique extérieure de l’UE», a-t-il dit.
Le président iranien a rappelé que sa première visite à l’étranger, depuis la levée des sanctions économiques contre son pays, était à Rome.
De son côté, Renzi a affirmé que les deux pays partagent la même vision au sujet de la lutte contre l’extrémisme, «malgré quelques divergences sur certaines questions telle que celle des droits de l’Homme».
Les deux hommes ont débattu, au cours de la rencontre, de la situation en Afghanistan, au Yémen, au Liban, en Syrie et en Libye, ainsi que de la crise des réfugiés.
Renzi visite Téhéran accompagné de la ministre italienne de l’Enseignement, Stefania Giannini et d’une délégation d’hommes d’affaires composée, notamment, des directeurs exécutifs du groupe pétrolier ENI, de la banque d’investissement Mediobanca, de la compagnie Saipem spécialisée dans la recherche et les forages pétroliers et des chemins de fer italiens.
L’Italie est le deuxième partenaire économique de l’Iran, après l’Allemagne. Les exportations italiennes vers l’Iran vont augmenter de 3 milliards d’euros au cours des années 2015-2018, selon des estimations gouvernementales italiennes.
Le P5 + 1(Chine, France, Russie, Royaume Uni, États-Unis, plus l`Allemagne) a conclu, le 14 juillet 2015, un accord avec l`Iran sur son programme nucléaire en contrepartie de la levée des sanctions.
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