Le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajrin, venait de dénoncer jeudi soir une «campagne génocidaire injustifiée» visant des «civils» de sa communauté, après des affrontements confessionnels en début de semaine qui ont fait plus de 100 morts selon une ONG.
Le chef religieux druze a alors réclamé «une intervention immédiate de forces internationales». Israël - voisin de la Syrie avec laquelle il est en état de guerre et qui a pris fait et cause pour les druzes - avait aussitôt menacé de répondre «avec force» si Damas ne protégeait pas cette minorité religieuse. Quelques heures après, à l’aube vendredi, «des avions de combat ont frappé les environs du palais» présidentiel à Damas, a annoncé l’armée israélienne sur Telegram.
«C’est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze», ont martelé dans un communiqué, publié en anglais par le journal Times of Israel, le premier ministre Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Israël Katz. (AFP)