Le bénéfice net du groupe, propriété du chinois Geely, a reculé de 73% à 1 milliard de couronnes (91 millions d'euros) au premier trimestre pour des ventes en recul de 12% à 82,9 milliards de couronnes, selon le communiqué du groupe.
«L'industrie automobile traverse une période très difficile, avec des défis sans précédent», a déclaré Håkan Samuelsson, directeur général de Volvo Cars cité dans le communiqué qui a qualifié les résultats trimestriels de «décevants». Pour redresser sa rentabilité, Volvo Cars lance ce plan d'économies de 18 milliards de couronnes dont l'essentiel de l'effet se fera sentir en 2026. «Des suppressions d'emplois auront lieu dans les activités à travers le monde, mais la société communiquera plus de détails dès que possible», a ajouté le groupe.
«Volvo Cars doit s'adapter à un monde plus régionalisé», a-t-il précisé en référence à la guerre commerciale en cours notamment entre États-Unis et Chine. Sur le territoire américain, le groupe suédois est confronté à la hausse des droits de douane sur les voitures fabriquées en dehors des États-Unis qui sont soumises à une surtaxe de 25% depuis début avril. «Aux États-Unis, le groupe va affiner la gamme de produits dont elle a besoin pour croître et la manière dont elle peut mieux utiliser son outil de production existant dans les années à venir, en produisant davantage de voitures là où elles sont vendues», a indiqué Volvo Cars.
Dès début avril, le directeur général du groupe avait annoncé qu'il augmenterait le nombre de voitures fabriquées aux États-Unis et certainement transférer la production d'un nouveau modèle dans son usine américaine de Caroline du Sud. Il a inauguré fin avril dans son usine de Gand, en Belgique, une nouvelle ligne de production dédiée à son petit SUV électrique EX30.
AFP
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